Sunday, December 17, 2017

Mommy-Mômo, &/ou once more: Dolan, le TEMPS HORS DE SES GONDS***






Antoine Olivier Pilon in Xavier Dolan's Mommy (2014) (pictures taken from the Internet);
Modeselektor's & Tommy Cash's Who [this video is now age-restricted and only available at Youtube, so I took it from here];
Henry Plotnick's The Nearest Exit May be Behind You;
Indochine's College Boy [this video is now age-restricted and only available at Youtube, so I took it from here];
Le passe pur & le temps hors de ses gonds (by A/Z, for more see here);

"... la béance abyssale du visage en l'ouverture de tous ses trous, de sa bouche de vérité, de ses yeux creusés..."
Jacques Derrida, Artaud le Moma
"Mais tout cela est triste? Oui, si vous ne savez pas en rire... Chez l'enfant aussi, l'instinct régit la raison."
Gauguin

"La nomination à laquelle se réfère Françoise Dolto, quand elle dit comment le langage humanise les sons dans lesquels vit l'enfant et qui peuvent l'inquiéter, est un autre problème. Elle consiste non seulement à identifier et à nommer la cause (ce que tu entends, c'est l'aspirateur, c'est la chasse d'eau), mais aussi à permettre de comprendre et de lever l'inquiétude que ces sons peuvent susciter. Nommer les sons en ce sens, les 'mamaïser', comme dit Françoise Dolto, n'est donc bien sûr pas les décrire en eux-mêmes. C'est à cette 'humanisation' des bruits par la parole que fait allusion le poète Rilke, lorsque dans sa Troisième élégie, il s'adresse à une mère, et fait l'éloge de la façon dont elle a rendu pour son enfant le monde 'amical', et la nuit moins inquiétant."
Michel Chion (Le Son) 

***perhaps what they all celebrate here is le passé pur (& simple), but the imbalance of this movie is much more truthful to...

See also:

Monday, December 11, 2017

Je-Fèces-Enfants







Kid Playing, mixed media drawing by A/Z available with other drawings and photographs at Fine Art America; 
images from Lars von Trier's Europa, 1991; Selim Gunes' Kar Beyaz, 2010; Semi Kaplanoglu's Bal, 2010; Guillermo del Toro's El espinazo del diablo, 2001; David Lynch's The Grandmother, 1970; Hideo Nakata's Honogurai mizu no soko kara, 2002; Ingmar Bergman's Vargtimen, 1968;
The Animation of Lists Part 1 (Warren Burt, Youtube); 
Threads (Paul Lansky, Youtube); 

"Pourtant la pulpe à l'intérieur est veloutée et souple, neutre et apaisante."
Julia Kristeva, Le vieil homme et les loups
"... ma mère adore l'odar de ma merde..."
Marcel Duchamp, Notes
"L'enfant voit tout en nouveauté; il est toujours ivre."
Baudelaire (Le Peintre de la vie moderne)
"There is little Harry calling me."
David
"coucou!"
Pierre Angelici
"...un étalage de figurines translucides qui paraissaient soufflées dans le sucre... des têtes en cire de garçonnets..."
Hervé Guibert

"Who said love will save the kids?"
Tommy Cash
"Blandly mother takes him strolling by railroad and by river..."
Allen Ginsberg
"Nos anos 1950, Santa Izildinha/Luluzinha foi minha superstar. Só que morta."
Rita Lee
"Mon petit frère était mort pendant la guerre du Japon. Il était mort, lui, sans sépulture aucune. Jeté dans une fosse commune par-dessus les derniers corps."
Marguerite Duras (Écrire)
"To have such horrible things happen with small children holding your hand!"
Webern to Hildegard Jone (translated and quoted by Malcolm Hayes)
"... cuatro o cinco hojas relatan la historia de esos adolescentes, casi niños, que el Séptimo Regimiento  recluta sin preguntarles la edad. Porqué lo hace? Porque, según Moreira César, los niños tienen mejor puntería, nervios más firmes que los adultos..."
"Y son niños de pocos años a quienes los caníbales mandan arrastrándose a depositar los hormigueros!"
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mundo)

"... a noite escura como breu negrejou à minha frente como o infinito desconhecido, perigoso, e o vento arrancou-me o boné da cabeça."
Arkadi Makárovitch Dolgorúki (tradução Paulo Bezerra)
"Au lendemain de cette nuit, le petit Joseph est pris soudain de malaises et de crampes, et meurt en peu d'heures."
Nietzsche (traduction by Klossowski)
"He raised his missile to hurl it... and then ensued, from the stammering lips of the little fellow, a string of curses, which, whether he comprehended them or not, were delivered with practised emphasis, and distorted his baby features into a shocking expression of malignity."
Nelly (Wuthering Heights)
"Face aux états de détresse que nous évoque l'enfant qui se fait entendre mais est incapable de se faire comprendre, nous employons, nous adultes, le mot de 'peur'."
Julia Kristeva, Pouvoirs de l'horreur

"Esse era um dos seus segredos. Nunca se permitiria contar, mesmo a papai, que não conseguia pegar a coisa."
Clarice Lispector
"E a escuridão?"
Andrew Gleiser
"The children all around us are so calming, so elevating!"
Webern to Hildegard Jone (translated and quoted by Malcolm Hayes)
"When one is a child, one has such enormous categories that they would now almost make one dizzy."
Constantine Constantius (translation by M. G. Piety)
"In einer absurd frühen Zeit, mit sieben Jahren, wußte ich bereits, daß mich nie ein menschliches Wort erreichen würde: hat man mich je darüber betrübt gesehn?"
Nietzsche
"Crianças não se dizem adeus."
Iberê Camargo, Gaveta dos Guardados

"... l'art de faire semblant, de mimer, de singer, n'est-il pas indispensable au petit enfant pour qu'il devienne un être autonome, et individu à part que tous nous rêvons d'être?"
"En définitive, toute littérature est peut-être faite pour les enfants."
Joëlle (Les Samuraïs)
"Seulement voilà, les plus adultes restent un peu enfants."
Olga (Les Samuraïs)
"Ce fou savait bien, malgré tout, qu'il était la proie d'une folie et jouait tout de même, dans ces moments-là, puisqu'il savait bien que celui qui le battait n'était pas plus méchant que le petit garçon qui dans les jeux de bataille est désigné au sort pour faire le 'Prussien', et sur lequel tout le monde se rue dans une ardeur de patriotisme vrai et de haine feinte."
Marcel Proust (le narrateur)
"... le genie n'est que l'enfance nettement formulée, douée maintenant, pour s'exprimer, d'organes virils et puissants?"
Baudelaire (Les Paradis artificiels)
"When I was young, people told me: You'll see when you're fifty. I'm fifty. I've seen nothing."
Eric Satie/John Cage
"Originally we were nowhere; and now, again we are having the pleasure of being slowly nowhere. If anybody is sleepy, let him go to sleep."
John Cage (Lecture on Nothing) 
"I like a rut... When I was little and I was sick a lot, those sick times were like little intermissions. Innermissions. Playing with dolls."
Andy Warhol
"Last night I was afraid to lie down. I thought I would die in sleep. I wakened Georgie three times for fear of being alone..."
J. J. (letter to Nora BarnacleJuly 12, 1912) 
"Concentrating qi to its weakest, can you be a baby boy?"
Daodejing/10 (Edumnd Ryden's translation)

"La nomination à laquelle se réfère Françoise Dolto, quand elle dit comment le langage humanise les sons dans lesquels vit l'enfant et qui peuvent l'inquiéter, est un autre problème. Elle consiste non seulement à identifier et à nommer la cause (ce que tu entends, c'est l'aspirateur, c'est la chasse d'eau), mais aussi à permettre de comprendre et de lever l'inquiétude que ces sons peuvent susciter. Nommer les sons en ce sens, les 'mamaïser', comme dit Françoise Dolto, n'est donc bien sûr pas les décrire en eux-mêmes. C'est à cette 'humanisation' des bruits par la parole que fait allusion le poète Rilke, lorsque dans sa Troisième élégie, il s'adresse à une mère, et fait l'éloge de la façon dont elle a rendu pour son enfant le monde 'amical', et la nuit moins inquiétant."
Michel Chion (Le Son) 

"... by the age of about ten or eleven most children have learned what Piaget calls the 'correct' view, namely that thoughts are located inside the head... younger children believe that they travel outside their bodies when they dream... that thoughts are in the mouth, breath and air."
Rupert Sheldrake
"... when I was still a child, I went to the meditation hall to practice in the middle of the night without anyone's knowledge, seeking to attain true faith and wisdom... In observing the practices of the masters of the exoteric and esoteric teachings, I was grieved by their outrageous behavior about which I did not know what should be done..."
Myoe (Mark Unno, Shingon Refractions)
"The worst event of the early months was the incident described in A Portrait and confirmed by Joyce to Herbert Gorman, when another boy broke Stephen's glasses and Father Dolan pandied the victim on the mistaken premise that he had broken the glasses himself to avoid study... Joyce was to speak of Father Dolan later to Gorman as 'low bread'... He did not submit, but went home crying to his mother, who comforted him and mended his clothes." 
Richard Ellmann

List of ingenious movies about children (under construction): 
- Aniki Bobó (Manoel de Oliveira, 1942);
- Germania 90 Graus (Rossellini, 1948);
- Ivanovo detstvo (Andrei Tarkovsky, 1962);
- Mouchette (Robert Bresson, 1967);
- Vargtimmen (Igmar Bergman, 1968); 
- The Grandmother (David Lynch, 1970);
- Le Souffle au Coeur (Louis Malle, 1971);
- Ivanovo detstvo (Tarkovsky, 1972);
- Sjecas li se Dolly Bell? (Emir Kusturica, 1981);
- Khane-ye doust kodjast (Abbas Kiarostami, 1987); 
- Je suis le Seigneur du Château (Régis Wargnier, 1989);
- Europa (Lars von Trier, 1991);
- L'année de l'éveil (Gerard Corbiau, 1991);
- Léolo (Jean-Claude Lauzon, 1992);
- Badkonaki sefid (Jafar Panahi, 1995); 
- Butcher Boy (Neil Jordan, 1997);
- La Ciénaga (Lucrecia Martel, 2001);
- Honogurai mizu no soko kara (Hideo Nakata, 2002);
- Tout Contre Leo (Honoré, 2002);
- Palindromes (Todd Solondz, 2004);
- The Boy in the Striped Pyjamas (Mark Herman, 2008);
- Das weisse Bande (Michael Haneke, 2009);
- Kar Beyaz (Selim Gunes, Turkey, 2010);   
- Bal (Semih Kaplanoglu, 2010);
- Submarino (Thomas Vinterberg, 2010); 
- Pelo Malo (Mariana Rondón, 2013);
- Mommy (Xavier Dollan, 2014); 
- Território do Brincar (Renata Meirelles, David Reeks, 2015);
- Fai bei Sogni (Marco Bellocchio, 2016); 

Saturday, December 09, 2017

Genug! Manifesto (pure A/Z certified original ass), the man who died eating oranges und ein mittelalterlicher Albtraum

Sell Art Online




Big Corner, photograph by A/Z available with other photographs and drawings at Fine Art America; 
Sid Vicius Family Moments, Ma Mère (for more photography & potlatches invitations);Vincent Kartheiser, Melanie Griffith & James Woods in Larry Clark's Another Day in Paradise (EUA, 1998);
Tezcatlipoca + Itztlacoliuhqui-Ixquimilli + hill of the jaguar (Codex Fejérváry-Mayer, Codex Borbonicus, Codex Vindobonensis p. 9/ Mesoamerican Heritage Institute, Bibliothèque de l'Assemblée Nationale & The British Museum);
George Antheil's Violin Sonata n. 2 (Vahid Khadem-Missagh and Gottlieb Wallisch, 2015,Youtube); 

"Je m'excuse de revenir encore sur ce honteux orifice, c'est ma muse qui le veut."
Molloy
"Et c'était le plus vieux dans le rite, je dois le dire, qui pissait le mieux et pétait le plus ardemment et le plus fort."
A. Artaud (D'un voyage au pays des Tarahumaras)
"Voltaire plaisante sur cette âme immortelle qui a résidé, pendant neuf mois, entre des excréments et des urines. Voltaire, comme tous les paresseux, haïssait le mystère."
Baudelaire (Mon coeur mis à nu) 
"... if people in power took a really good shit, there wouldn't be any war."
John Vaccaro (Please Kill Me)
"He had just accrued experience from books, as opposed to Richard Hell, who had both feet in the ooze."
Terry Ork (Please Kill Me)
"Water benefits the myriad things and rests in the places everybody detests. Therefore, it is close to the Way."
Daodejing/8 (Edmund Ryden's translation)
"If one's heart is pure, the truth can be found in wiping one's behind."
Myoe (Mark Unno, Shingon Refractions)

"... l'être PHOTOSENSIBLE devient la victime consentant d'un progrès qui ampute sa vie privée, l'addiction électro-optique à l'information aliénant de plus en plus souvent son quant-à-soi."
Paul Virilio
"Wobble, though, enjoyed connecting with the audience, which Lydon mocked as 'this whole condescending attitude of playing for the kids.'"
Simon Reynolds
"L'état du pestiféré qui meurt sans destruction de matière est identique à l'état de l'acteur que ses sentiments sondent intégralement et bouleversent sans profit pour la réalité."
A. Artaud
"Si nous ne savions dramatiser, nous ne pourrions sortir de nous-mêmes."
Georges Bataille, L'expérience intérieur
"o artista é uma persona PÚBLICA..."
Gerald Thomas, Entre Duas Fileiras
"Acho que desde a adolescência eu havia saído do estágio do psicológico."
G. H.
"Eu seria mais uma impostora. Só que mais esquisitinha."
Rita Lee
"Ser astro é o destino fatal dos seres."
Mário de Andrade (Carta a Manuel Bandeira/H. de Campos, Morfologia)
"Bovarism is by no means invariably disastrous."
Aldous Huxley, The Devils of Loudun
"Long live the post-horn!"
Constantine Constantius (translation by M. G. Piety)

"I always thought a punk was someone who took it up the ass."
William Burroughs (Please Kill Me)
"... and he points to Bowie, this funny little white-skinned guy sitting over in the corner."
Paul Morrissey (Please Kill Me)
"Look in the mirror. You are unemployable."
Julian Cope (magazine anecdote)
"Try to catch the deluge in a paper cup..."
Crowded House
"When I hit 15 my vision turned green..."
Tommy Cash
"She had a Russian-sable coat that must have cost a small fortune... she seems sort of—sort of dyed and unclean, if you know what I mean."
The pretty girl in yellow
"Désormais on le reconnaît dans la rue, on le montre du doigt au café, à l'Opéra, chacun renifle l'odeur de scandale qu'il traîne après lui."
Sophie Chauveau (Manet Le secret)
"An unpleasing thing, and framed in Mr. Whistler's odd fashion."
(City Press)
"Les tuteurs pouvaient être avertis, et la loi leur donnait tout pouvoir pour ramener de force le jeune homme dans l'école qu'il avait fuie. Or, une énergie qui se rencontre souvent dans les caractères les plus féminins et les plus sensibles lui donnait le courage de supporter toutes les privations et tous les dangers plutôt que de risquer une aussi humiliante éventualité..."
Baudelaire (Les Paradis artificiels)

"I was sayin let me out of here before I was
Even born—it's such a gamble when you get a face
It's fascinatin to observe what the mirror does
But when I dine it's for the wall that I set a place..."
Richard Hell
"John Holmstrom showed it to me, and it was a cartoon! I read the Lou Reed interview quickly, and I could see that everything that was humiliating, embarrassing, and stupid had been turned to an advantage. And that's when I knew that Punk was going to work."
Mary Harron (Please Kill Me)
"Se usássemos um sistema lógico—não haveria um sistema lógico..."
Gerald Thomas, Entre Duas Fileiras
"But I admit that this is not thinking at all—only a mild form of seasickness."
Thomas Mann (An Experience in the Occult/H. T. Lowe-Porter translation)
"Être un grand homme et un saint pour soi-même, voilà l'unique chose importante."
Baudelaire (Mon coeur mis à nu) 
"Grito puro e sem pedir esmola."
Clarice Lispector
"Le théâtre, c'est-à-dire la gratuité immédiate qui pousse à des actes inutiles et sans profit pour l'actualité."
"... la vie a réagi au paroxysme, et pourtant, il n'est rien passé."
A. Artaud.
"... ce public grossier qui trouve plus facile de parler de vice que de regarder, et qui ne comprend rien à cet art trop abstrait pour son intelligence... [comme dans Vélazquez] Olympia regarde le public la regarder."
Berte Morisot

"Dr. Spock personalizes quantum psychology: 'Treat your kids as individuals, as singularities.' Here was the most radical, subversive social doctrine ever proposed, and it was directed to the only groups that can bring about enduring change: parents, pediatricians, teachers."
Timothy Leary
"Ah! que n'ai-je mis bas tout un noeud de vipères, plutôt que de nourrir cette dérision!"
Charles Baudelaire (sa mère)
"Ma mère est fantastique; il faut la craindre et lui plaire."
Baudelaire (Fusées)
"Je souffrais de ses sorties continuelles, mais comment n'aurais-je pas admis qu'elle tentât par tous les moyens d'échapper à l'être abhorré?"
Pierre Angelici
"Ta pauvre grand-mère le disait: C'est curieux, il n'y a personne qui puisse être plus insupportable ou plus gentil que ce petit-là."
la mère du narrateur (Albertine disparue) 
"Ester e, s, t, e, r, les lettres d'un nom dont je me suis tant servi afin qu'il reste dit il..."
Hélène Cixous (Portrait de Jacques Derrida)
"É um bicho estranho, Alberto, sem amigos e sem Deus — que me perdoe!"
Clarice Lispector
"... virei mentor dum garoto judeu e gay... Eu dizia, você não acredita em nada? Marilyn Monroe? Elvis Presley, George Harrison?"
Júpiter Maçã, A Odisséia
"Dear dream children... dazzling little creature who flutter (all dream children must flutter) on golden, golden wings!"
Gloria Gilbert

"consultei o carcará caolho da verdade
assunto: carne humana
11 de junho de 1289:
batalha de Campaldinho
Girolamo Piva, cavalier ghibellino,
teria comido carne humana?
professores universotários & sua
antropofagia vegetariana
apavorados peidam no escuro"
Roberto Piva
"... je ne connaissais pas d'homme qui sous le rapport de l'intelligence et de la sensibilité fût aussi doué que Jupien; car cet 'acquis' délicieux qui faisait la trame spirituelle de ses propos ne lui venait d'aucune de ces instructions de collège, d'aucune de ces cultures d'université qui auraient pu faire de lui un homme si remarquable, quand tant de jeunes gens du monde ne tirent d'elles aucun profit."
Marcel Proust (le narrateur)

"Personnellement, j'ai la faiblesse de penser que ces 'trucs', comme tu dis, sont essentiels. Il s'agit de la liberté de dire ce qui est compromettant. D'ouvrir le débat, de ne jamais le fermer. Il s'agit de la liberté comme risque. Risque mental."
Olga (Les Samouraïs)
"... on sépare pas Nietzsche de sa folie ni Warburg de ces pertes de soi qui le laissèrent presque cinq ans entre les murs d'un asile psychiatrique. Le danger symétrique existe, bien sûr: celui de négliger l'oeuvre construite au profit d'une fascination de mauvais aloi pour un destine digne de roman noire."
Didi-Huberman
"Si je viens avec vous à Versailles comme nous avons convenu, je vous montrerai le portrait de l'honnête homme par excellence, du meilleur des maris, Choderlos de Laclos, qui a écrit le plus effroyablement pervers des livres, et juste en face de celui de Mme de Genlis qui écrivit des contes moraux et ne se contenta pas de tromper la duchesse d'Orleans, mais la supplicia en détournant d'elle ses enfants."
Marcel Proust (le narrateur, La Prisonnière)
"This hostility—I didn't begin to understand it. The most natural thing for a writer to do is to call a spade a spade. The mistake which some moralists make, even today, is that they hate unpleasant phenomena less than they do those who record them. It's always the same. People go on judging an author immoral who refuses to be silent about what in any case exists. Immoral! Why, it's mark of morality not only to say what one thinks is true—but to create a work of art with the utmost sacrifice; that's moral, too. I admire Ibsen precisely  for these two reasons: his morality consisted not only in the proclamation of ethical ideals, but in the fierce struggle for the perfection of his work."
James Joyce (quoted by Alfred Kerr/Ellmann)
"... sous mes doigts naissaient des figures involontaires, et le plus souvent gênantes, inquiétantes, inqualifiables... je ne pouvais me défendre d'un mouvement de honte — d'un indescriptible malaise — joint à une exultation vengeresse. Comme d'une victoire remporté sur je ne sais quelle puissance oppressive. Il est inutile n'est-ce pas? de s'étendre plus longtemps sur cette ambiguïté. Les images presque toujours labyrinthiques présentaient des corps éventrés mettant à nu les organes digestifs. Cette obsession viscérale était parfois voilée par le remplacement symbolique d'un fruit ouvert... Ces formes errantes apparaissaient dans une situation précaire soit au bord du vide prêtes à la chute ou à l'envol... Cette idole sanglante s'avançait sur un sol fendu jusqu'à l'horizon semé de pièges et de trappes, traversée de vapeurs délétères... Vérités inextirpables dans un état normal. Autrement dit: vérités qui seraient restées tues sans le recours à une effraction de la réalité commune par le démon de la singularité."
André Masson (Le peintre et ses fantasmes/Écrits, anthologie établie par Françoise Levaillant)
"Car la réalité est terriblement supérieure à toute histoire, à toute fable, à toute divinité, à toute surréalité."
A. Artaud

"Im gleichen Jahre, wo sein Leben abwärts gieng, gieng auch das meine abwärts: im sechsunddreißigsten Lebensjahre kam ich auf den niedrigsten Punkt meiner Vitalität, — ich lebte noch, doch ohne drei Schritt weit vor mich zu sehn. Damals — es war 1879..."
"So wie ich mich immer gewöhnt habe — eine extreme Lauterkeit gegen mich ist meine Daseins-Voraussetzung, ich komme um unter unreinen Bedingungen —, schwimme und bade und plätschere ich gleichsam beständig im Wasser, in irgend einem vollkommen durchsichtigen und glänzenden Elemente."
"Dies ist die fremdartigste 'Objektivität', die es geben kann: die absolute Gewißheit darüber, was ich bin, projicirte sich auf irgend eine zufällige Realität, — die Wahrheit über mich redete aus einer schauervollen Tiefe."
"Man büßt es teuer, unsterblich zu sein: man stirbt dafür mehrere Male bei Lebzeiten. — Es giebt Etwas, das ich die rancune des Großen nenne..."
"Das Halkyonische, die leichten Füße, die Allgegenwart von Bosheit und Übermuth..."
Nietzsche

"For Adorno, the false consciousness of Stravinsky's music is its truth, in that it tells us how the world is, while at the same time urbanely convincing us that this is the only way it can be. It is, of course, only when he lies that the devil tells the truth  something that could be seen to apply as well to Adorno as to Stravinsky. For as Adorno said of psychoanalysis, 'nothing is true except the exaggerations.'"
Max Paddison (Stravinsky as devil: Adorno's three critiques)
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"... before World War I, 'A ballet dancer was available for any man at any hour in Vienna for two hundred crowns'. To marry someone with such associations could destroy even a well-established career." 
"Morgenstern was astonished to learn that Gödel took an interest in ghosts, and he was very dismayed by Gödel’s choice of wife, whom he described as 'a Viennese washerwoman type: garrulous uncultured, and strong-willed'."
"Gödel’s fondness for telephone conversations, his difficulty in ending them, and his insensitivity to other’s sleeping habits have been attested by a number of informants."
[From John W. Dawson Jr, Logical Dilemmas: The Life and Work of Kurt Gödel (Wellesley: A. K. Peters), 1997]

“... dès qu’il cessa de faire la guere, sa vie assuma le lamentable cours que lui donnèrent ses crimes, et la suite de ses vains efforts...”
“... ce qui intéresse dans le personage de Gilles de Rais est généralement ce qui nous lie à la monstruosité que, sous le nom de cauchemar, l’être humain porte en lui dès la tendre enfance...”
[From Georges Bataille, Le Procès de Gilles de Rais (Montreuil: Jean-Jacques Prevert), 1965]

See also:
And still also:

Sunday, November 26, 2017

Alice in Chains (Moore Theatre, Seattle, 1990)

 




Videoclip: Black Sabbat's Paranoid; 
How to Make Music with Hungarian Minor Scale (Music Theory for Guitar, 2019);

"Pure experience is an animated state with maximum freedom in which there is not the least gap between the will's demand and its fulfillment."
Kitaro Nishida
"... wie der das Schwerste von Schicksal, ein Verhängniss von Aufgabe tragende Geist trotzdem der leichteste und jenseitigste sein kann — Zarathustra ist ein Tänzer —;" 
Nietzsche

See also:
Kur-d-t My Ghost;
Godard's Sympathy for the Devil;

Monday, November 20, 2017

l'écrit tordu des astres: a/z avec son père

Art Prints









Steep Cliffs, photograph by A/Z available with other photographs and drawing at Fine Art America; 
Archive + Petite tête d'ange souriant (Musée de Cluny, photographed by A/Z, janvier 2018);
Lucrecia Martel's La Ciénaga (2001);
Nerval, Liban: le voyage mystique (Laureline Amanieux, 2017); 
Vexations (Erik Satie, Youtube);
Cartola (Angenor de Oliveira) and his father;
Paul Lansky's Threads (Youtube); 

Ser o filho 
e o pai de si mesmo
Não olvidá-lo
Giacinto Scelsi (Octólogo, citado por Augusto de Campos, Música de Invenção)

"... a afirmação dormindo embaixo de tudo..."
Clarice Lispector
"... as still as the silent South Sea depths..."
The young person in Repetition (translation by M. G. Piety)
"Thérèse d'Avila disait que l'âme doit penser comme s'il n'y avait que Dieu et elle au monde. Rien ne fait comprendre plus fortement l'immortalité..."
Leibniz/Sylvia Leclercq
"Space, prior to a particular subject's spatial experience, exists first as the life-space... All beings exist most fundamentally as occupying a basho in space."
Yasuo Yuasa
"... seated meditation. Give up all relationships and let all things be. Neither good nor evil are thought of."
Dogen/Yasuo Yuasa
"La Terre transcendantale n'est pas un objet et ne peut jamais le devenir; et la possibilité d'une géométrie est rigoureusement complémentaire de l'impossibilité de ce qu'on pourrait appeler une 'géo-logie'..."
Jacques Derrida
"... When I described them to the engineer in charge, he informed me that the high one was my nervous system in operation, the low one my  blood in circulation. Until I die there will be sounds. And they will continue following my death. One need not fear about the future of music."
John Cage (Experimental Music)
"... Nothing is a pleasure if one is irritated, but suddenly it is a pleasure, and then more and more it is not irritating (and then more and more and slowly). Originally we were nowhere; and now, again we are having the pleasure of being slowly nowhere. If anybody is sleepy, let him go to sleep."
"...  when you sing, you are where you are..."
John Cage (Lecture on Nothing)
"Nichts überhaupt mehr annehmen, an sich nehmen, in sich hineinnehmen, — überhaupt nicht mehr reagiren..."
Nietzsche

"l'univers se peuplait d'autant de divinités, mais de divinités diverses de l'un et de l'autre sexe, donc de divinités susceptibles de se poursuivre, de se fuir, de s'unir; tel fut un instant cet étonnant équilibre du monde épanoui dans le mythe oú grâce aux simulacres des dieux multiples et divers quant au genre et au sexe, ni conscience, ni inconscience, ni dehors, ni intérieur, ni forces obscures, ni phantasmes ne préoccupaient l'esprit, dès que l'âme tout entière s'accomplissait à situer des images dans l'espace, indistinct de l'âme..."
"Mais comment cette vie serait-elle, dès lors, supérieure autrement, si ce n'est qu'elle tende à ce qui fut déjà? Comment, d'une autre manière, si ce n'est qu'elle tende à cet état où elle ne songeait point à créer, mais à adorer les dieux?"
"... la doctrine de l'éternel retour se conçoit encore une fois comme un simulacre de doctrine dont le caractère parodique même rend compte de l'hilarité comme attribut de l'existence se suffisant à elle-même lorsque le rire éclate au fond de l'entière vérité, soit que la vérité explose dans le rire des dieux, soit que les dieux eux-mêmes meurent de fou rire..." 
"... car si les dieux meurent de ce rire, c'est aussi de ce rire qui éclate du fond de l'entière vérité que les dieux renaissent."
Pierre Klossowski (Un si funeste désir) 

"... creating an infantlike mind with no fear..."
Kukai/Yasuo Yuasa
"... sou la tutelle invisible d'un Ange,
L'Enfant déshérité s'enivre de soleil..."
Charles Baudelaire
"... je suis l'enfant de la fête des bois..."
Pierre Angelici
"It was quite light on the table, the phantom would have exposed itself all too defencelessly to our view, and to do that did not in the least correspond to the image I had made to myself of the shy, sly, stealthy, equivocal character of our elusive guest: a character too insignificant to have evil intent, on the con­trary probably quite well-meaning, but weak-minded and embarrassed."
Thomas Mann (An Experience in the Occult/H. T. Lowe-Porter translation)
"Ce qui se passe ensuite: ... le même ciel, soudain ouvert, noir absolument et vide... révélant... une telle absence que tout s'y est depuis toujours et à jamais perdu, au point que s'y affirme et s'y dissipe le savoir vertigineux que rien est ce qu'il y a, et d'abord rien au-delà. L'inattendu de cette scène... c'est le sentiment de bonheur qui aussitôt submerge l'enfant, la joie ravageante... On croit à un chagrin d'enfant... Il ne dit rien. Il vivra désormais dans le secret..."
Maurice Blanchot

"L'état de grâce, accessible aux seuls êtres qui ne le cherchent pas, est aussi une question de disponibilité..."
Pierre Assouline.
"Achava sempre onde dormir, casa de um, casa de outro."
Clarice Lispector (Viagem a Petrópolis)
"... el tornillo fue la paz..."
Julio Cortázar
"Viel Sonnen kreisen im öden Räume..."
Nietzsche

"Images fall slow and silent like snow... Serenity... All defenses fall... everything is free to enter or to go out... Fear is simply impossible..."
William S. Burroughs, Naked Lunch (Notes from yagé state)
"... évidemment la peur de RIEN..."
Georges Bataille
"Juste la plénitude de n'avoir pas respecté les limites, et du plaisir à outrance."
Olga (Les Samuraïs)
"... car alors la vie serait un bonheur perpétuel..."
Piet Mondrian (traduction par Michel Seuphor)
"Et pourtant tout le tableau est riche. Riche, somptueux et calme le tableau."
A. Artaud
"For Art and Joy go together, with bold openness and high head, and ready hand—fearing naught, and dreading no exposure."
Whistle
"Il est des jours où l'homme s'éveille avec un génie jeune et vigoureux. Ses paupières à peine déchargées du sommeil qui les scellait, le monde extérieur s'offre à lui avec un relief puissant, une netteté de contours, une richesse de couleurs admirables. Le monde moral ouvre ses vastes perspectives, pleines de clartés nouvelles. L'homme gratifié de cette béatitude, malheureusement rare et passagère, se sent à la fois plus artiste et plus juste, plus noble, pour tout dire en un mot."
Baudelaire (Les Paradis artificiels) 
"There is always activity but it is free from compulsion, done from disinterest. And we are free to stop brooding and to observe the effects of our actions. (When we are proud, that pride keeps us from observing very clearly). And what do we observe: the effects of our actions on others or on ourselves? on ourselves; for if the effects on us are conducive to less separateness, less fear, more love, we may walk on then regardless of the others."
John Cage (Lecture on Something)
"Man hat mich oft tanzen sehn können; ich konnte damals, ohne einen Begriff von Ermüdung, sieben, acht Stunden auf Bergen unterwegs sein. Ich schlief gut, ich lachte viel —, ich war von einer vollkommnen Rüstigkeit und Geduld."
"Nach dieser Seite hin betrachtet ist mein Leben einfach wundervoll."
Nietzsche

"... and all the rest, to fulfil themselves perfectly, each in his or her own proper function."
A. C. 
"Me diga se você é do bem ou do mal, de Maria ou de José, mas não me diga que você não é de ninguém."
Júpiter Maçã (A Odisséia)
"'Nicht durch Feindschaft kommt Feindschaft zu Ende, durch Freundschaft kommt Feindschaft zu Ende': das steht am Anfang der Lehre Buddha's."
"Mein Vater starb mit sechsunddreißig Jahren: er war zart, liebenswürdig und morbid, wie ein nur zum Vorübergehn bestimmtes Wesen, — eher eine gütige Erinnerung an das Leben, als das Leben selbst."
Nietzsche
"À la fin, Édouard cède. Et cède sur tout. Il présente ses excuses et un reniement public. À ne plus jamais prononcer les mots d'artiste et de peintre. Oncle Edmond est banni de la maison et toutes sorties interdites..."
Sophie Chauveau (Manet Le secret)
"He came home to a young wife he didn't really know with a four-year-old son to take care of, a four-year-old that he doubted was his in the first place... I don't think he ever knew what I did, or what any of his children did in the world, really. He was on his own course into the setting sun, and damn and blast anyone else..."
Lol Tolhurst (Cured: the tale of two imaginary boys)

"... on a frappé à toutes les portes qui ne donnent sur rien, et la seule par où on peut entrer et qu'on aurait cherchée en vain pendant cent ans, on y heurte sans le savoir, et elle s'ouvre... toute mon découragement s'évanouit devant le même félicité qu'à diverses époques de ma vie m'avaient donnée la vue d'arbres que j'avais cru reconnaître dans une promenade en voiture autour de Balbec, la vue des clochers de Martinville, la saveur d'une madeleine trempée dans une infusion... une joie pareille à une certitude et suffisante sans autres preuves à me rendre la mort indifférente."
"Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l'empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde."
Marcel Proust (le narrateur) 
"Et lorsque nous lisons des aventures étranges dans un livre, ou que nous les voyons représenter sur un théâtre... nous avons du plaisir... et ce plaisir est une joie intellectuelle... cela lui fait connaître sa perfection... que les plus violents efforts des passions n'ont jamais assez de pouvoir pour troubler la tranquillité de son âme..."
Descartes, Les passions de l'âme
"These 'Upanisihads,' however various their subject, practically agree on one point, the definition of the "self"... the self of each man is continuous with and in a sense identical with the Self of the universe... in a moment say of great danger when the mind was agitated to the last degree by fears and anxieties suddenly to become perfectly calm and collected, to realize that nothing can harm you..."
Edward Carpenter
"... 'clairvoyance étonnante' de Rousseau qui, 'mieux avisé que Bergson' et 'avant même la découverte du totémisme' a 'pénétré dans ce qui ouvre la possibilité du totémisme en général', à savoir: la pitié, cette affection fondamentale, aussi primitive que l'amour de soi, et qui nous unit naturellement à autrui: à l'homme, certes, mais aussi à tout être vivant..."
Derrida (quoting Lévi-Strauss, De la grammatologie)
"The in the sea of the alaya-consciousness, the surging billows of the seven consciousness become tranquil, and on realizing the nonsubstantiality of the Psychophysical Constituents, the ill resulting from the six bandits is severed."
Kukai (The Precious Key to the Secret Treasure, Yoshito Hakeda's translation)
"Silent of speech is nature's course.
Therefore a typhoon does not last all morning;  
Pounding rain does not last all day. 
Who makes them? Heaven and earth."
Daodejing/23 (Edmund Ryden's translation)
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"As paredes do quarto se dissolviam em cinza com a mácula uniforme do dia nublado, através dos balaústres de concreto da sacada, granulados, entre bege e cor de gelo, sinuosos, alinhados ao longo de um passeio médio em extensão (lateral, apenas em parte entrevisto pela porta), curto em profundidade, retesado, recolhido junto ao prédio, encoberto de argamassa, cimento e fuligem, escorrido de chuva, tostado de um sol, agora morto, vaporoso diante do asfalto, se escalando, comprimido pelos prédios ao lado, diante dos prédios em frente, recuados alguns sob grades escuras de ferro, inclinações vertiginosas de tijolos e tijolos à vista sobre halls arrefecidos, como grutas em vidros refletindo ramos, folhas e troncos de jacarandás curiosos", Estilhas de um Vampiro bem Refletido...

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Sunday, November 12, 2017

pan doron &/ou la boîte vidée dehors

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The Lady from Rotzo, mixed media drawing by A/Z available with other drawings and photographs at Fine Art America; 
Nathalie Granger (Marguerite Duras, 1972), Détruire dit-elle (Marguerite Duras, 1969), Isabelle Huppert & Annie Girardot in Michel Haneke's La Pianiste (2001), Judit Pogány & Róbert Koltai with their Minimat in Bela Tarr's Panelkapcsolat (1982); Coatlicue statue (detail) + Coyolxauhqui + Tlaltecuhtli + Tzitzimitl (Mexico's National Anthropology Museum, Aztec Templo Mayor in Tenochtitlan, Codex Magliabechiano, FAMSI, Wikimedia Commons); 
Joan Miró's Portrait de Madame K. (1924), L'Objet du couchant (1935-36); 
Daodejing: 4, 6, 11, 14, 25, 78 (Edmund Ryden's translation);
Différence et Répetition: Nouveau Roman (A/Z, Youtube); 
Das Fremde in Mir (Emily Atef, 2010);
Alban Berg's Lulu  (Glyndebourne Festival, 1996/Youtube) [this video isn't available anymore at Youtube]; 
Public Image Limited (Death Disco, 1979);
Claudio Santoro's Impressões de uma usina de aço (Ligia Amado/Youtube); 
Galina Ustvolskaya's Grand Duet for cello and piano (Tobias Moster & Ingrid Karlen, Youtube);
Galina Ustvolskaya's 12 preludes (David Arden, Youtube);
Galina Ustvolskaya's Sonata No. 6 (Alexei Lubimov, 1988, Youtube);
Exorcismo Negro (José Mojica Marins, 1974);
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"démoniaque
d'ammoniaque
ovaire toute la nuit"
Marcel Duchamp, Notes

"Elle est dans ma voix, la criarde!
C'est tout mon sang, ce poison noir!
Je suis le sinistre miroir
Où la mégère se regarde!"
Charles Baudelaire, L'Héautontimorouménos

"They are Socrate's children, said my uncle Toby. He has been dead a hundred year ago, replied my mother."
Tristram Shandy

"Je suis dans la chambre de ma mère. C'est moi qui y vis maintenant."
Molloy
"According to her, I was a razor-toothed succubus."
James St. James
"... le dieu muet la bête, une eau dormante au fond désormais apaisé de l'abîme..."
Derrida, l'elit/Cixous
"... so that at last it is seen that there is no sound bottom."
Aleister Crowley, Liber 777
"Have you not forgot to wind up the clock?"
Elizabeth Mollineux
"Au reste peut-on séparer entièrement l'aspect de M. de Charlus du fait que, les fils n'ayant pas toujours la ressemblance paternelle, même sans être invertis et en recherchant des femmes, ils consomment dans leur visage la profanation de leur mère? Mais laissons ici ce qui mériterait un chapitre à part: les mères profanées."
Marcel Proust (le narrateur, Sodome et Gomorrhe)
"Ve que uno de los yagunzos se inclina, coge el sexo ahora chato y minúsculo del soldado, se lo corta de un tajo y, con el mismo movimiento, se lo embute en la boca."
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mondo)

"Surpreendente coincidência é a dessa Anaflor [Anna Blume] schwittersiana com o fragmento Ana Lívia Plurabel, do Finnegans Wake, de Joyce. Em ambos, o motivo é o eterno feminino, o inesgotável Ewig-Weibliche, "
Haroldo de Campos (Kurt Schwitters ou o Júbilo do Objeto)
"La femme est fatalement suggestive; elle vit d'une autre vie que la sienne propre; elle vit spirituellement dans les imaginations qu'elle hante et qu'elle féconde."
Baudelaire (Les Paradis artificiels)
"...  su imaginación poética opera una verdadera transmutación: transforma el fantasma del padre en la imagen del marido muerto y ella se convierte en su viuda. La analogia con el mito de Isis y Osiris es turbadora y significativa... La historia de la resurrección de Osiris completa la identificación de la 'viuda' Juana Inés con la diosa, la maternidad se se resuelve en la resurrección simbólica del pasado y sus muertos."
Octavio Paz (Las trampas de la fe) 

"Il n'y a pas de autre péché que celui de faire monter le fond et de dissoudre la forme."
Deleuze
"... la membrane  brillante qui dévore sans dents, comme disent les Upanishads..."
A. Artaud (Lettre à Henri Parisot)
"... il faudrait les chercher dans la cave secrète où il n'y a personne... le savoir d'un secret lui-même invisible, souterrain, utérin..."
Julia Kristeva, Soleil noire
"I see in you, Nelly, an aged woman... This bed is the fairy cave under Penistone Crag, and you are gathering elf-bolts to hurt our heifers, pretending, while I'm near, that they are only locks of wool."
Catherine Earnshaw (Wuthering Heights) 
"As inscrições cuneiformes quase ininteligíveis falam de como conceber e dão fórmulas sobre como se alimentar da força das trevas. Falam das fêmeas nuas e rastejantes."
Clarice Lispector, Água Viva 
"... a imaginação é a memória que enlouqueceu..."
Mário Quintana
"La muchacha apareció una madrugada, en las calles de Geremoabo, con la cara marcada a fierro con las iniciales J y S. Estaba encinta y llevaba un cartel explicando que todos los hombres de la banda eran, juntos, el padre de la criatura."
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mundo)

"... a ferocidade e o poder pertencem à fêmea..."
Júpiter Maçã, A Odisséia
"Eu tenho um lado sádico e protetor. Então é divino."
Helena Ignez
"Não temos dúvidas em ver no Diá de Diadorim uma referência ao diabo."
Augusto de Campos 
"O that I could nestle in your womb like a child born of your flesh and blood, be fed by your blood, sleep in the warm secret gloom of your body!"
Dear Cuckold to Nora Barnacle (Sept. 5, 1909)
"There, Bataille might have said, there you really have the con in [the] con-vulsive."
Rosalind Krauss, The Optical Unconscious (A/Z operation)
"Quin igitur, soror, hunc primum bechatim discerpimus vel membris eius destinatis virilia desecamus?"
Panthia
"Parmi les signataires il y avait, je dois le dire, plus de femmes que d’hommes; mais tous, croyez-le bien, n’appartenaient pas à la classe infime et vulgaire. J’ai gardé ces lettres."
Baudelaire (Le Spleen de Paris)
"Telles étaient les Euménides ou Gracieuses Déesses (comme disait l'antique flatterie inspirée par la crainte) qui hantaient mes rêves à Oxford."
Baudelaire/De Quincey (Les Paradis artificiels)
"Se ele cair em vir cá outra vez, hei de enforcá-lo com uma destas tranças, e pendurá-lo no vácuo deste salão."
Outra Mulher (Qorpo Santo, Relações Naturais)
"Qu'une jolie main de femme, fine et blanche, en société fasse éclater le stratagème, décapite brusquement l'ourson avec lequel elle jouait pour dévoiler sa ruse, et cela fait merveille. "
Hervé Guibert (Vice)
"Zum Glück bin ich nicht Willens, mich zerreißen zu lassen: das vollkommne Weib zerreißt, wenn es liebt... Ich kenne diese liebenswürdigen Mänaden..."
"Man kommt beim Deutschen, beinahe wie beim Weibe, niemals auf den Grund, er hat keinen: das ist Alles."
Nietzsche
"Moy, (disoit l'aultre) n'y auray je rien? Par ma foy, je la couperay doncques."
Gouvernante de Gargantua

"... and suddenly sees a handsome girl, skirts drawn up, wading in the water."
Richard Ellmann
"Diadorim é uma neblina."
Guimarães Rosa/Augusto de Campos (Um Lance de Dês)
"Acho maravilhoso o Rogério perguntar o restaurante: 'o que é que eu vou comer?'... Essa dependência total que Rogério tem de mim é absolutamente maravilhosa. Porque é radical e total." 
Helena Ignez (Pasquim, 1970)
"I very seldom have seen a girl whose life could be grasped in an intellectual category... A woman is self-deceived even before she deceives anyone else..."
Constantine Constantius (translation by M. G. Piety)
"... Molly was intended to represent 'perfectly sane full amoral fertilisable untrustworthy engaging shrewd limited prudent indifferent Weib.'"
Ellmann/Joyce (Letter to Frank Budgen, Aug. 16, 1921)
"... plus elle est monstrueuse ou folle plus elle est femme pleinement, selon la représentation traditionnelle toujours teintée de misogynie. Elle a cependant des ressources que l'homme ne possédera jamais, mais que le pervers partage avec elle..."
Pierre Klossowski (Le Philosophe Scélérat)
"Mais la femme ne pouvait jamais devenir signe et rien que cela, puisque, dans un monde d'hommes, elle est tout de même une personne, et que, dans la mesure où on la définit comme signe, on s'oblige à reconnaître en elle un producteur de signes..."
Claude Lévi-Strauss, Les Structures Élémentaires de la Parenté
"... yo fui siempre feliz a su lado, y, por ejemplo, sus aventuras con otras mujeres siempre me las contaba..."
Dorotea Muhr (Mario Vargas Llosa, El viaje a la ficción)
"Khôra... toute-puissance sans aucun pouvoir d'autant plus absolument puissant."
Hélène Cixous (Portrait de Jacques Derrida)
"Va à tel endroit, il y a là une sorcière à forme de chien, elle te tuera. Srit va au lieu indiqué, frappe la sorcière qui aussitôt se dédouble. Et ainsi de suite. Quand elles sont un millier, elles le tuent et le lacèrent..."
G. Dumézil

"La 'femme' ne croit pas davantage à l'envers franc de la castration, à l'anti-castration. Elle est trop rusée pour cela... Or la 'femme' a besoin de l'effet de castration, sans lequel elle ne saurait séduire ni ouvrir le désir — mais évidemment elle n'y croit pas... des experts en simulation, les Juifs et les femmes... Nietzsche les traite souvent en parallèle, ce qui nous renverrait peut-être encore au motif de la castration et du simulacre, voire du simulacre de castration dont la circoncision serait la marque..."
"... elle châtre parce qu'elle est châtrée, elle joue sa castration dans l'époque d'une parenthèse, elle feint la castration — subie et infligée — pour maîtriser le maître de loin..."
"La passion de la femme dans son renoncement inconditionné à des droits propres présuppose justement qu'il n'existe point de l'autre côté un pathos identique..."
Derrida (Éperons)

"On one level, the Five Movements for String Quartet were composed as an elegy for Webern's mother..."
Malcolm Hayes
"... what can he do to escape that fatal Mama..."
Allen Ginsberg
"L'expérience onirique concerne son père déjà mort qu'il voit en songe enlever son frère cadet. L'enfant Nietzsche grandit à l'ombre du deuil maternel et sororal pour devenir un jeune homme éduqué exclusivement par des femmes."
Pierre Klossowski (Nietzsche et le cercle vicieux)
"Die Behandlung, die ich von Seiten meiner Mutter und Schwester erfahre, bis auf diesen Augenblick, flösst mir ein unsägliches Grauen ein: hier arbeitet eine vollkommene Höllenmaschine, mit unfehlbarer Sicherheit über den Augenblick, wo man mich blutig verwunden kann — in meinen höchsten Augenblicken… denn da fehlt jede Kraft, sich gegen giftiges Gewürm zu wehren… Die physiologische Contiguität ermöglicht eine solche disharmonia praestabilita. Aber ich bekenne, dass der tiefste Einwand gegen die 'ewige Wiederkunft', mein eigentlich abgründlicher Gedanke, immer Mutter und Schwester sind."
Nietzsche

"... nature is an equivocal element: impure, obscene, spiteful, daemonic..."
Thomas Mann (An Experience in the Occult/H. T. Lowe-Porter translation)
"Marais describes how he was observing the queen of a very large colony, having opened up the royal cell, when a piece of hard clay fell o to the queen, dealing her a hard blow. The workers within the royal cell immediately ceased to work and wandered round in aimless groups."
Rupert Sheldrake
"And live we never so spotlessly, still may she turn her back upon us... the cruel jade, cares not, and hardens her heart, and hies her off to the East, to find, among the opium-eaters of Nankin, a favourite with whom she lingers fondly..."
Whistler

"Le ruissellement de source, à la fois, a laissé voir quelque chose de clair, l'image attirante de quelqu'un et, la brouillant limpidement, empêche la fixité stable d'un visible pur (qu'on pourrait s'approprier) et entraîne tout — celui qui est appelé à voir et ce qu'il croirait voir — dans une confusion de désir et de peur..."
Blanchot, L'Écriture du désastre
"... à present, la figure maîtraisse n'est plus le cercle, de centre unique, rayonnant, lumineux, paternel, mais l'ellipse, qui oppose à ce foyer visible un autre foyer également actif, également réel, mais obturé, mort, nocturne, centre aveugle, revers du yang solaire germinateur: absent..."
Severo Sarduy, Barroco
"... gris parce qu'il est en haut tout autant qu'en bas... point non-dimensionnel, point entre les dimensions et à leur intersection, au croisement des chemins."
"Pas de fins sur ce circuit, ni d'accouplements, mais une succession continue de passages..."
Paul Klee (traduction par Pierre-Henri Gonthier)
"... the basho vis-à-vis nothing is a region with infinite depth."
"... beneath the surface layer is concelaed the dark cogito... A meditative sitting opens our eyes to this... the primordial passivity of life found in the substratum's basal restriction... the destiny of human nature thrown into the world..."
Yasuo Yuasa

"O meu dissídio com Deus produziu-se no dia 13 de setembro de 1912. Foi aí que, tendo regressado da Europa e descido no Rio, vim pelo trem noturno e desembarquei na Estação da Luz por uma manhã molhada de primavera precoce. A maneira por que um grupo de amigos e familiares me rodeou e abraçou me fez preceber que alguma coisa muito grave se tinha passado. De fato, minha mãe não existia mais. Tinha falecido apenas alguns dias antes. Seis dias. Sem poder ao menos esperar o meu regresso... Estava eu, de novo, diante do velho oratório doméstico, com suas fulgurações de prata e os cabelos soltos dum Cristo de paixão, entre imagens de santos de todos os tamanhos. E sentia, desta vez, muito bem, que aquilo era uma célula vazia de significação e muito pouco digna de respeito. Por trás do oratório não existia nada. A parede, em vez do céu prometido. Nenhuma ligação metafísica unia aquelas figurações baratas a um império supraterreno. Nada, nada, nada. Não tinha chegado eu ainda às convicções que hoje mantenho, como conquista espiritual da Antropofagia, de que Deus existe como o adversário do homem, idéia que encontrei formulada em dois escritores que considero ambos teólogos — Kierkegaard e Proudhon. São dois estudiosos da adversidade metafísica que se avizinham da formulação do conceito do primitivo sobre Deus, que é afinal o tabu, o limite, o contra, que as religiões todas tentam aplacar com seus ritos e sacrifícios."
Oswald de Andrade (Homem sem Profissão)

"Mando para você uma foto de um trabalho que chamo de Baba antropofágica. Uma pessoa se deita no chão. Em volta os jovens que estão ajoelhados põem na boca um carretel de linha de várias cores. Começam a tirar com a mão a linha que cai sobre a deitada até esvaziar o carretel. A linha sai plena de saliva e as pessoas que tiram a linha começam por sentir simplesmente que estão tirando um fio, mas em seguida vem a percepção de que estão tirando o próprio ventre para fora. É a fantasmática do corpo, aliás, o que me interessa, e não o corpo em si."
Lygia Clark (carta a Hélio Oiticica)
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"Fit lupus et ueteris seruat vestigia formae..."
"Car une femme, immanquablement fidèle à l'empreinte de sa mère..." 
"La fin est aussi nébuleuse que celle d'un accouchement: le bébé sort du feu prêt à assouvir tous les appétits, alors que la maman disparaît derrière un sourire las, prête à affronter toutes les déceptions."
Julia Kristeva, Le vieil homme et les loups

"Ce que nous désignons par le 'feminin', loin d'être une essence originaire, s'éclairera comme un 'autre' sans nom, auquel s'affronte l'expérience subjective lorsqu'elle ne s'arrête pas à l'apparence de son identité."
"... la puissance abjecte ou démoniaque du féminin. Celle-ci, du fait de son pouvoir précisément, n'arrive pas à se différencier comme autre, mais menace le propre qui sous-tend toute organisation faite d'exclusions et de mises en ordre."
Julia Kristeva, Pouvoirs de l'horreur

"Melanie voit alors beaucoup Klara Vágó, avec laquelle elle aurait eu une 'aventure'..."
"... un quasi-objet, le sein, en ce sens que ce moi fragile n'est pas vraiment séparé comme le sera un 'sujet' d'un 'objet', mais ne cesse de le prendre au-dedans et de l'expulser au-dehors, en se construisant-vidant soi-même tout en construisant-vidant l'autre... aussi d'autres parties du corps maternel (voix, visage, mains, giron), tout une presence corporelle... l'ensemble flou d'un contenant... des fragments du bébé lui-même (bouche, anus, les produits de son corps), morceaux bons ou mauvais du sein son placés dans le moi ou expulsés de lui dans le sein... les urines et les fèces..."
J. Kristeva, Le génie féminin 2

"The child's identity is to be found in that look, just as its terror of identity's loss is prefigured in its withdrawal... For the imaginary relation, transcending the square by crossing it diagonally with a channel of visibility, reflecting the subject back to himself in the smooth surface of its mirror, plunges the other half of the graph into darkness..."
"So it was not [Picasso] who had violated her silence, provoking the extremes of this reaction. It had been the click that had troubled her, as it created its own rhythm within the immobility of the pictorial image..."
Rosalind Krauss, The Optical Unconscious

See also:

Monday, October 30, 2017

ça n'a pas de pareil, mais pour moi c'est du Coen Brothers (plus Tarantino) à française: Benoît Delépine & Gustave Kervern



Mammuth (2010);
Louise-Michel (2008);
Aaltra (2004);
My Dream with Johnny 5 (by A/Z);

"Le rire est plus divin, et meme il est plus insaisissable que les larmes."
Pierre Angelici
"Faut il répondre par une démonstration en règle à une espèce de question préalable que voudraient sans doute malicieusement soulever certains professeurs jurés de sérieux, charlatans de la gravité, cadavres  pédantesques sortis des froids hypogées de l'Institut, et revenus sur la terre des vivants, comme certain fantômes avares, pour arracher quelques sous à de complaisantes ministères?"
Baudelaire (De l'essence du rire...)
"This saleslady was pleasantly plump in her neat navy-blue shirtwaist dress with a red-and-white scarf tied around her double chin. She had a nice smile and eyeglasses with rhinestones sprayed around the frames. She looked like the type you could feel comfortable talking about underwear with."
Andy Warhol

See also: 
Kitsch, Neo-Kitsch, Anti-Kitsch;