Sunday, November 26, 2017

Alice in Chains (Moore Theatre, Seattle, 1990)

 




Videoclip: Black Sabbat's Paranoid; 
How to Make Music with Hungarian Minor Scale (Music Theory for Guitar, 2019);

"Pure experience is an animated state with maximum freedom in which there is not the least gap between the will's demand and its fulfillment."
Kitaro Nishida
"... wie der das Schwerste von Schicksal, ein Verhängniss von Aufgabe tragende Geist trotzdem der leichteste und jenseitigste sein kann — Zarathustra ist ein Tänzer —;" 
Nietzsche

See also:
Kur-d-t My Ghost;
Godard's Sympathy for the Devil;

Monday, November 20, 2017

l'écrit tordu des astres: a/z avec son père

Art Prints









Steep Cliffs, photograph by A/Z available with other photographs and drawing at Fine Art America; 
Archive + Petite tête d'ange souriant (Musée de Cluny, photographed by A/Z, janvier 2018);
Lucrecia Martel's La Ciénaga (2001);
Nerval, Liban: le voyage mystique (Laureline Amanieux, 2017); 
Vexations (Erik Satie, Youtube);
Cartola (Angenor de Oliveira) and his father;
Paul Lansky's Threads (Youtube); 

Ser o filho 
e o pai de si mesmo
Não olvidá-lo
Giacinto Scelsi (Octólogo, citado por Augusto de Campos, Música de Invenção)

"... a afirmação dormindo embaixo de tudo..."
Clarice Lispector
"... as still as the silent South Sea depths..."
The young person in Repetition (translation by M. G. Piety)
"Thérèse d'Avila disait que l'âme doit penser comme s'il n'y avait que Dieu et elle au monde. Rien ne fait comprendre plus fortement l'immortalité..."
Leibniz/Sylvia Leclercq
"Space, prior to a particular subject's spatial experience, exists first as the life-space... All beings exist most fundamentally as occupying a basho in space."
Yasuo Yuasa
"... seated meditation. Give up all relationships and let all things be. Neither good nor evil are thought of."
Dogen/Yasuo Yuasa
"La Terre transcendantale n'est pas un objet et ne peut jamais le devenir; et la possibilité d'une géométrie est rigoureusement complémentaire de l'impossibilité de ce qu'on pourrait appeler une 'géo-logie'..."
Jacques Derrida
"... When I described them to the engineer in charge, he informed me that the high one was my nervous system in operation, the low one my  blood in circulation. Until I die there will be sounds. And they will continue following my death. One need not fear about the future of music."
John Cage (Experimental Music)
"... Nothing is a pleasure if one is irritated, but suddenly it is a pleasure, and then more and more it is not irritating (and then more and more and slowly). Originally we were nowhere; and now, again we are having the pleasure of being slowly nowhere. If anybody is sleepy, let him go to sleep."
"...  when you sing, you are where you are..."
John Cage (Lecture on Nothing)
"Nichts überhaupt mehr annehmen, an sich nehmen, in sich hineinnehmen, — überhaupt nicht mehr reagiren..."
Nietzsche

"l'univers se peuplait d'autant de divinités, mais de divinités diverses de l'un et de l'autre sexe, donc de divinités susceptibles de se poursuivre, de se fuir, de s'unir; tel fut un instant cet étonnant équilibre du monde épanoui dans le mythe oú grâce aux simulacres des dieux multiples et divers quant au genre et au sexe, ni conscience, ni inconscience, ni dehors, ni intérieur, ni forces obscures, ni phantasmes ne préoccupaient l'esprit, dès que l'âme tout entière s'accomplissait à situer des images dans l'espace, indistinct de l'âme..."
"Mais comment cette vie serait-elle, dès lors, supérieure autrement, si ce n'est qu'elle tende à ce qui fut déjà? Comment, d'une autre manière, si ce n'est qu'elle tende à cet état où elle ne songeait point à créer, mais à adorer les dieux?"
"... la doctrine de l'éternel retour se conçoit encore une fois comme un simulacre de doctrine dont le caractère parodique même rend compte de l'hilarité comme attribut de l'existence se suffisant à elle-même lorsque le rire éclate au fond de l'entière vérité, soit que la vérité explose dans le rire des dieux, soit que les dieux eux-mêmes meurent de fou rire..." 
"... car si les dieux meurent de ce rire, c'est aussi de ce rire qui éclate du fond de l'entière vérité que les dieux renaissent."
Pierre Klossowski (Un si funeste désir) 

"... creating an infantlike mind with no fear..."
Kukai/Yasuo Yuasa
"... sou la tutelle invisible d'un Ange,
L'Enfant déshérité s'enivre de soleil..."
Charles Baudelaire
"... je suis l'enfant de la fête des bois..."
Pierre Angelici
"It was quite light on the table, the phantom would have exposed itself all too defencelessly to our view, and to do that did not in the least correspond to the image I had made to myself of the shy, sly, stealthy, equivocal character of our elusive guest: a character too insignificant to have evil intent, on the con­trary probably quite well-meaning, but weak-minded and embarrassed."
Thomas Mann (An Experience in the Occult/H. T. Lowe-Porter translation)
"Ce qui se passe ensuite: ... le même ciel, soudain ouvert, noir absolument et vide... révélant... une telle absence que tout s'y est depuis toujours et à jamais perdu, au point que s'y affirme et s'y dissipe le savoir vertigineux que rien est ce qu'il y a, et d'abord rien au-delà. L'inattendu de cette scène... c'est le sentiment de bonheur qui aussitôt submerge l'enfant, la joie ravageante... On croit à un chagrin d'enfant... Il ne dit rien. Il vivra désormais dans le secret..."
Maurice Blanchot

"L'état de grâce, accessible aux seuls êtres qui ne le cherchent pas, est aussi une question de disponibilité..."
Pierre Assouline.
"Achava sempre onde dormir, casa de um, casa de outro."
Clarice Lispector (Viagem a Petrópolis)
"... el tornillo fue la paz..."
Julio Cortázar
"Viel Sonnen kreisen im öden Räume..."
Nietzsche

"Images fall slow and silent like snow... Serenity... All defenses fall... everything is free to enter or to go out... Fear is simply impossible..."
William S. Burroughs, Naked Lunch (Notes from yagé state)
"... évidemment la peur de RIEN..."
Georges Bataille
"Juste la plénitude de n'avoir pas respecté les limites, et du plaisir à outrance."
Olga (Les Samuraïs)
"... car alors la vie serait un bonheur perpétuel..."
Piet Mondrian (traduction par Michel Seuphor)
"Et pourtant tout le tableau est riche. Riche, somptueux et calme le tableau."
A. Artaud
"For Art and Joy go together, with bold openness and high head, and ready hand—fearing naught, and dreading no exposure."
Whistle
"Il est des jours où l'homme s'éveille avec un génie jeune et vigoureux. Ses paupières à peine déchargées du sommeil qui les scellait, le monde extérieur s'offre à lui avec un relief puissant, une netteté de contours, une richesse de couleurs admirables. Le monde moral ouvre ses vastes perspectives, pleines de clartés nouvelles. L'homme gratifié de cette béatitude, malheureusement rare et passagère, se sent à la fois plus artiste et plus juste, plus noble, pour tout dire en un mot."
Baudelaire (Les Paradis artificiels) 
"There is always activity but it is free from compulsion, done from disinterest. And we are free to stop brooding and to observe the effects of our actions. (When we are proud, that pride keeps us from observing very clearly). And what do we observe: the effects of our actions on others or on ourselves? on ourselves; for if the effects on us are conducive to less separateness, less fear, more love, we may walk on then regardless of the others."
John Cage (Lecture on Something)
"Man hat mich oft tanzen sehn können; ich konnte damals, ohne einen Begriff von Ermüdung, sieben, acht Stunden auf Bergen unterwegs sein. Ich schlief gut, ich lachte viel —, ich war von einer vollkommnen Rüstigkeit und Geduld."
"Nach dieser Seite hin betrachtet ist mein Leben einfach wundervoll."
Nietzsche

"... and all the rest, to fulfil themselves perfectly, each in his or her own proper function."
A. C. 
"Me diga se você é do bem ou do mal, de Maria ou de José, mas não me diga que você não é de ninguém."
Júpiter Maçã (A Odisséia)
"'Nicht durch Feindschaft kommt Feindschaft zu Ende, durch Freundschaft kommt Feindschaft zu Ende': das steht am Anfang der Lehre Buddha's."
"Mein Vater starb mit sechsunddreißig Jahren: er war zart, liebenswürdig und morbid, wie ein nur zum Vorübergehn bestimmtes Wesen, — eher eine gütige Erinnerung an das Leben, als das Leben selbst."
Nietzsche
"À la fin, Édouard cède. Et cède sur tout. Il présente ses excuses et un reniement public. À ne plus jamais prononcer les mots d'artiste et de peintre. Oncle Edmond est banni de la maison et toutes sorties interdites..."
Sophie Chauveau (Manet Le secret)
"He came home to a young wife he didn't really know with a four-year-old son to take care of, a four-year-old that he doubted was his in the first place... I don't think he ever knew what I did, or what any of his children did in the world, really. He was on his own course into the setting sun, and damn and blast anyone else..."
Lol Tolhurst (Cured: the tale of two imaginary boys)

"... on a frappé à toutes les portes qui ne donnent sur rien, et la seule par où on peut entrer et qu'on aurait cherchée en vain pendant cent ans, on y heurte sans le savoir, et elle s'ouvre... toute mon découragement s'évanouit devant le même félicité qu'à diverses époques de ma vie m'avaient donnée la vue d'arbres que j'avais cru reconnaître dans une promenade en voiture autour de Balbec, la vue des clochers de Martinville, la saveur d'une madeleine trempée dans une infusion... une joie pareille à une certitude et suffisante sans autres preuves à me rendre la mort indifférente."
"Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l'empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde."
Marcel Proust (le narrateur) 
"Et lorsque nous lisons des aventures étranges dans un livre, ou que nous les voyons représenter sur un théâtre... nous avons du plaisir... et ce plaisir est une joie intellectuelle... cela lui fait connaître sa perfection... que les plus violents efforts des passions n'ont jamais assez de pouvoir pour troubler la tranquillité de son âme..."
Descartes, Les passions de l'âme
"These 'Upanisihads,' however various their subject, practically agree on one point, the definition of the "self"... the self of each man is continuous with and in a sense identical with the Self of the universe... in a moment say of great danger when the mind was agitated to the last degree by fears and anxieties suddenly to become perfectly calm and collected, to realize that nothing can harm you..."
Edward Carpenter
"... 'clairvoyance étonnante' de Rousseau qui, 'mieux avisé que Bergson' et 'avant même la découverte du totémisme' a 'pénétré dans ce qui ouvre la possibilité du totémisme en général', à savoir: la pitié, cette affection fondamentale, aussi primitive que l'amour de soi, et qui nous unit naturellement à autrui: à l'homme, certes, mais aussi à tout être vivant..."
Derrida (quoting Lévi-Strauss, De la grammatologie)
"The in the sea of the alaya-consciousness, the surging billows of the seven consciousness become tranquil, and on realizing the nonsubstantiality of the Psychophysical Constituents, the ill resulting from the six bandits is severed."
Kukai (The Precious Key to the Secret Treasure, Yoshito Hakeda's translation)
"Silent of speech is nature's course.
Therefore a typhoon does not last all morning;  
Pounding rain does not last all day. 
Who makes them? Heaven and earth."
Daodejing/23 (Edmund Ryden's translation)
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"As paredes do quarto se dissolviam em cinza com a mácula uniforme do dia nublado, através dos balaústres de concreto da sacada, granulados, entre bege e cor de gelo, sinuosos, alinhados ao longo de um passeio médio em extensão (lateral, apenas em parte entrevisto pela porta), curto em profundidade, retesado, recolhido junto ao prédio, encoberto de argamassa, cimento e fuligem, escorrido de chuva, tostado de um sol, agora morto, vaporoso diante do asfalto, se escalando, comprimido pelos prédios ao lado, diante dos prédios em frente, recuados alguns sob grades escuras de ferro, inclinações vertiginosas de tijolos e tijolos à vista sobre halls arrefecidos, como grutas em vidros refletindo ramos, folhas e troncos de jacarandás curiosos", Estilhas de um Vampiro bem Refletido...

See also:

Sunday, November 12, 2017

pan doron &/ou la boîte vidée dehors

Sell Art Online











The Lady from Rotzo, mixed media drawing by A/Z available with other drawings and photographs at Fine Art America; 
Nathalie Granger (Marguerite Duras, 1972), Détruire dit-elle (Marguerite Duras, 1969), Isabelle Huppert & Annie Girardot in Michel Haneke's La Pianiste (2001), Judit Pogány & Róbert Koltai with their Minimat in Bela Tarr's Panelkapcsolat (1982); Coatlicue statue (detail) + Coyolxauhqui + Tlaltecuhtli + Tzitzimitl (Mexico's National Anthropology Museum, Aztec Templo Mayor in Tenochtitlan, Codex Magliabechiano, FAMSI, Wikimedia Commons); 
Joan Miró's Portrait de Madame K. (1924), L'Objet du couchant (1935-36); 
Daodejing: 4, 6, 11, 14, 25, 78 (Edmund Ryden's translation);
Différence et Répetition: Nouveau Roman (A/Z, Youtube); 
Das Fremde in Mir (Emily Atef, 2010);
Alban Berg's Lulu  (Glyndebourne Festival, 1996/Youtube) [this video isn't available anymore at Youtube]; 
Public Image Limited (Death Disco, 1979);
Claudio Santoro's Impressões de uma usina de aço (Ligia Amado/Youtube); 
Galina Ustvolskaya's Grand Duet for cello and piano (Tobias Moster & Ingrid Karlen, Youtube);
Galina Ustvolskaya's 12 preludes (David Arden, Youtube);
Galina Ustvolskaya's Sonata No. 6 (Alexei Lubimov, 1988, Youtube);
Exorcismo Negro (José Mojica Marins, 1974);
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"démoniaque
d'ammoniaque
ovaire toute la nuit"
Marcel Duchamp, Notes

"Elle est dans ma voix, la criarde!
C'est tout mon sang, ce poison noir!
Je suis le sinistre miroir
Où la mégère se regarde!"
Charles Baudelaire, L'Héautontimorouménos

"They are Socrate's children, said my uncle Toby. He has been dead a hundred year ago, replied my mother."
Tristram Shandy

"Je suis dans la chambre de ma mère. C'est moi qui y vis maintenant."
Molloy
"According to her, I was a razor-toothed succubus."
James St. James
"... le dieu muet la bête, une eau dormante au fond désormais apaisé de l'abîme..."
Derrida, l'elit/Cixous
"... so that at last it is seen that there is no sound bottom."
Aleister Crowley, Liber 777
"Have you not forgot to wind up the clock?"
Elizabeth Mollineux
"Au reste peut-on séparer entièrement l'aspect de M. de Charlus du fait que, les fils n'ayant pas toujours la ressemblance paternelle, même sans être invertis et en recherchant des femmes, ils consomment dans leur visage la profanation de leur mère? Mais laissons ici ce qui mériterait un chapitre à part: les mères profanées."
Marcel Proust (le narrateur, Sodome et Gomorrhe)
"Ve que uno de los yagunzos se inclina, coge el sexo ahora chato y minúsculo del soldado, se lo corta de un tajo y, con el mismo movimiento, se lo embute en la boca."
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mondo)

"Surpreendente coincidência é a dessa Anaflor [Anna Blume] schwittersiana com o fragmento Ana Lívia Plurabel, do Finnegans Wake, de Joyce. Em ambos, o motivo é o eterno feminino, o inesgotável Ewig-Weibliche, "
Haroldo de Campos (Kurt Schwitters ou o Júbilo do Objeto)
"La femme est fatalement suggestive; elle vit d'une autre vie que la sienne propre; elle vit spirituellement dans les imaginations qu'elle hante et qu'elle féconde."
Baudelaire (Les Paradis artificiels)
"...  su imaginación poética opera una verdadera transmutación: transforma el fantasma del padre en la imagen del marido muerto y ella se convierte en su viuda. La analogia con el mito de Isis y Osiris es turbadora y significativa... La historia de la resurrección de Osiris completa la identificación de la 'viuda' Juana Inés con la diosa, la maternidad se se resuelve en la resurrección simbólica del pasado y sus muertos."
Octavio Paz (Las trampas de la fe) 

"Il n'y a pas de autre péché que celui de faire monter le fond et de dissoudre la forme."
Deleuze
"... la membrane  brillante qui dévore sans dents, comme disent les Upanishads..."
A. Artaud (Lettre à Henri Parisot)
"... il faudrait les chercher dans la cave secrète où il n'y a personne... le savoir d'un secret lui-même invisible, souterrain, utérin..."
Julia Kristeva, Soleil noire
"I see in you, Nelly, an aged woman... This bed is the fairy cave under Penistone Crag, and you are gathering elf-bolts to hurt our heifers, pretending, while I'm near, that they are only locks of wool."
Catherine Earnshaw (Wuthering Heights) 
"As inscrições cuneiformes quase ininteligíveis falam de como conceber e dão fórmulas sobre como se alimentar da força das trevas. Falam das fêmeas nuas e rastejantes."
Clarice Lispector, Água Viva 
"... a imaginação é a memória que enlouqueceu..."
Mário Quintana
"La muchacha apareció una madrugada, en las calles de Geremoabo, con la cara marcada a fierro con las iniciales J y S. Estaba encinta y llevaba un cartel explicando que todos los hombres de la banda eran, juntos, el padre de la criatura."
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mundo)

"... a ferocidade e o poder pertencem à fêmea..."
Júpiter Maçã, A Odisséia
"Eu tenho um lado sádico e protetor. Então é divino."
Helena Ignez
"Não temos dúvidas em ver no Diá de Diadorim uma referência ao diabo."
Augusto de Campos 
"O that I could nestle in your womb like a child born of your flesh and blood, be fed by your blood, sleep in the warm secret gloom of your body!"
Dear Cuckold to Nora Barnacle (Sept. 5, 1909)
"There, Bataille might have said, there you really have the con in [the] con-vulsive."
Rosalind Krauss, The Optical Unconscious (A/Z operation)
"Quin igitur, soror, hunc primum bechatim discerpimus vel membris eius destinatis virilia desecamus?"
Panthia
"Parmi les signataires il y avait, je dois le dire, plus de femmes que d’hommes; mais tous, croyez-le bien, n’appartenaient pas à la classe infime et vulgaire. J’ai gardé ces lettres."
Baudelaire (Le Spleen de Paris)
"Telles étaient les Euménides ou Gracieuses Déesses (comme disait l'antique flatterie inspirée par la crainte) qui hantaient mes rêves à Oxford."
Baudelaire/De Quincey (Les Paradis artificiels)
"Se ele cair em vir cá outra vez, hei de enforcá-lo com uma destas tranças, e pendurá-lo no vácuo deste salão."
Outra Mulher (Qorpo Santo, Relações Naturais)
"Qu'une jolie main de femme, fine et blanche, en société fasse éclater le stratagème, décapite brusquement l'ourson avec lequel elle jouait pour dévoiler sa ruse, et cela fait merveille. "
Hervé Guibert (Vice)
"Zum Glück bin ich nicht Willens, mich zerreißen zu lassen: das vollkommne Weib zerreißt, wenn es liebt... Ich kenne diese liebenswürdigen Mänaden..."
"Man kommt beim Deutschen, beinahe wie beim Weibe, niemals auf den Grund, er hat keinen: das ist Alles."
Nietzsche
"Moy, (disoit l'aultre) n'y auray je rien? Par ma foy, je la couperay doncques."
Gouvernante de Gargantua

"... and suddenly sees a handsome girl, skirts drawn up, wading in the water."
Richard Ellmann
"Diadorim é uma neblina."
Guimarães Rosa/Augusto de Campos (Um Lance de Dês)
"Acho maravilhoso o Rogério perguntar o restaurante: 'o que é que eu vou comer?'... Essa dependência total que Rogério tem de mim é absolutamente maravilhosa. Porque é radical e total." 
Helena Ignez (Pasquim, 1970)
"I very seldom have seen a girl whose life could be grasped in an intellectual category... A woman is self-deceived even before she deceives anyone else..."
Constantine Constantius (translation by M. G. Piety)
"... Molly was intended to represent 'perfectly sane full amoral fertilisable untrustworthy engaging shrewd limited prudent indifferent Weib.'"
Ellmann/Joyce (Letter to Frank Budgen, Aug. 16, 1921)
"... plus elle est monstrueuse ou folle plus elle est femme pleinement, selon la représentation traditionnelle toujours teintée de misogynie. Elle a cependant des ressources que l'homme ne possédera jamais, mais que le pervers partage avec elle..."
Pierre Klossowski (Le Philosophe Scélérat)
"Mais la femme ne pouvait jamais devenir signe et rien que cela, puisque, dans un monde d'hommes, elle est tout de même une personne, et que, dans la mesure où on la définit comme signe, on s'oblige à reconnaître en elle un producteur de signes..."
Claude Lévi-Strauss, Les Structures Élémentaires de la Parenté
"... yo fui siempre feliz a su lado, y, por ejemplo, sus aventuras con otras mujeres siempre me las contaba..."
Dorotea Muhr (Mario Vargas Llosa, El viaje a la ficción)
"Khôra... toute-puissance sans aucun pouvoir d'autant plus absolument puissant."
Hélène Cixous (Portrait de Jacques Derrida)
"Va à tel endroit, il y a là une sorcière à forme de chien, elle te tuera. Srit va au lieu indiqué, frappe la sorcière qui aussitôt se dédouble. Et ainsi de suite. Quand elles sont un millier, elles le tuent et le lacèrent..."
G. Dumézil

"La 'femme' ne croit pas davantage à l'envers franc de la castration, à l'anti-castration. Elle est trop rusée pour cela... Or la 'femme' a besoin de l'effet de castration, sans lequel elle ne saurait séduire ni ouvrir le désir — mais évidemment elle n'y croit pas... des experts en simulation, les Juifs et les femmes... Nietzsche les traite souvent en parallèle, ce qui nous renverrait peut-être encore au motif de la castration et du simulacre, voire du simulacre de castration dont la circoncision serait la marque..."
"... elle châtre parce qu'elle est châtrée, elle joue sa castration dans l'époque d'une parenthèse, elle feint la castration — subie et infligée — pour maîtriser le maître de loin..."
"La passion de la femme dans son renoncement inconditionné à des droits propres présuppose justement qu'il n'existe point de l'autre côté un pathos identique..."
Derrida (Éperons)

"On one level, the Five Movements for String Quartet were composed as an elegy for Webern's mother..."
Malcolm Hayes
"... what can he do to escape that fatal Mama..."
Allen Ginsberg
"L'expérience onirique concerne son père déjà mort qu'il voit en songe enlever son frère cadet. L'enfant Nietzsche grandit à l'ombre du deuil maternel et sororal pour devenir un jeune homme éduqué exclusivement par des femmes."
Pierre Klossowski (Nietzsche et le cercle vicieux)
"Die Behandlung, die ich von Seiten meiner Mutter und Schwester erfahre, bis auf diesen Augenblick, flösst mir ein unsägliches Grauen ein: hier arbeitet eine vollkommene Höllenmaschine, mit unfehlbarer Sicherheit über den Augenblick, wo man mich blutig verwunden kann — in meinen höchsten Augenblicken… denn da fehlt jede Kraft, sich gegen giftiges Gewürm zu wehren… Die physiologische Contiguität ermöglicht eine solche disharmonia praestabilita. Aber ich bekenne, dass der tiefste Einwand gegen die 'ewige Wiederkunft', mein eigentlich abgründlicher Gedanke, immer Mutter und Schwester sind."
Nietzsche

"... nature is an equivocal element: impure, obscene, spiteful, daemonic..."
Thomas Mann (An Experience in the Occult/H. T. Lowe-Porter translation)
"Marais describes how he was observing the queen of a very large colony, having opened up the royal cell, when a piece of hard clay fell o to the queen, dealing her a hard blow. The workers within the royal cell immediately ceased to work and wandered round in aimless groups."
Rupert Sheldrake
"And live we never so spotlessly, still may she turn her back upon us... the cruel jade, cares not, and hardens her heart, and hies her off to the East, to find, among the opium-eaters of Nankin, a favourite with whom she lingers fondly..."
Whistler

"Le ruissellement de source, à la fois, a laissé voir quelque chose de clair, l'image attirante de quelqu'un et, la brouillant limpidement, empêche la fixité stable d'un visible pur (qu'on pourrait s'approprier) et entraîne tout — celui qui est appelé à voir et ce qu'il croirait voir — dans une confusion de désir et de peur..."
Blanchot, L'Écriture du désastre
"... à present, la figure maîtraisse n'est plus le cercle, de centre unique, rayonnant, lumineux, paternel, mais l'ellipse, qui oppose à ce foyer visible un autre foyer également actif, également réel, mais obturé, mort, nocturne, centre aveugle, revers du yang solaire germinateur: absent..."
Severo Sarduy, Barroco
"... gris parce qu'il est en haut tout autant qu'en bas... point non-dimensionnel, point entre les dimensions et à leur intersection, au croisement des chemins."
"Pas de fins sur ce circuit, ni d'accouplements, mais une succession continue de passages..."
Paul Klee (traduction par Pierre-Henri Gonthier)
"... the basho vis-à-vis nothing is a region with infinite depth."
"... beneath the surface layer is concelaed the dark cogito... A meditative sitting opens our eyes to this... the primordial passivity of life found in the substratum's basal restriction... the destiny of human nature thrown into the world..."
Yasuo Yuasa

"O meu dissídio com Deus produziu-se no dia 13 de setembro de 1912. Foi aí que, tendo regressado da Europa e descido no Rio, vim pelo trem noturno e desembarquei na Estação da Luz por uma manhã molhada de primavera precoce. A maneira por que um grupo de amigos e familiares me rodeou e abraçou me fez preceber que alguma coisa muito grave se tinha passado. De fato, minha mãe não existia mais. Tinha falecido apenas alguns dias antes. Seis dias. Sem poder ao menos esperar o meu regresso... Estava eu, de novo, diante do velho oratório doméstico, com suas fulgurações de prata e os cabelos soltos dum Cristo de paixão, entre imagens de santos de todos os tamanhos. E sentia, desta vez, muito bem, que aquilo era uma célula vazia de significação e muito pouco digna de respeito. Por trás do oratório não existia nada. A parede, em vez do céu prometido. Nenhuma ligação metafísica unia aquelas figurações baratas a um império supraterreno. Nada, nada, nada. Não tinha chegado eu ainda às convicções que hoje mantenho, como conquista espiritual da Antropofagia, de que Deus existe como o adversário do homem, idéia que encontrei formulada em dois escritores que considero ambos teólogos — Kierkegaard e Proudhon. São dois estudiosos da adversidade metafísica que se avizinham da formulação do conceito do primitivo sobre Deus, que é afinal o tabu, o limite, o contra, que as religiões todas tentam aplacar com seus ritos e sacrifícios."
Oswald de Andrade (Homem sem Profissão)

"Mando para você uma foto de um trabalho que chamo de Baba antropofágica. Uma pessoa se deita no chão. Em volta os jovens que estão ajoelhados põem na boca um carretel de linha de várias cores. Começam a tirar com a mão a linha que cai sobre a deitada até esvaziar o carretel. A linha sai plena de saliva e as pessoas que tiram a linha começam por sentir simplesmente que estão tirando um fio, mas em seguida vem a percepção de que estão tirando o próprio ventre para fora. É a fantasmática do corpo, aliás, o que me interessa, e não o corpo em si."
Lygia Clark (carta a Hélio Oiticica)
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"Fit lupus et ueteris seruat vestigia formae..."
"Car une femme, immanquablement fidèle à l'empreinte de sa mère..." 
"La fin est aussi nébuleuse que celle d'un accouchement: le bébé sort du feu prêt à assouvir tous les appétits, alors que la maman disparaît derrière un sourire las, prête à affronter toutes les déceptions."
Julia Kristeva, Le vieil homme et les loups

"Ce que nous désignons par le 'feminin', loin d'être une essence originaire, s'éclairera comme un 'autre' sans nom, auquel s'affronte l'expérience subjective lorsqu'elle ne s'arrête pas à l'apparence de son identité."
"... la puissance abjecte ou démoniaque du féminin. Celle-ci, du fait de son pouvoir précisément, n'arrive pas à se différencier comme autre, mais menace le propre qui sous-tend toute organisation faite d'exclusions et de mises en ordre."
Julia Kristeva, Pouvoirs de l'horreur

"Melanie voit alors beaucoup Klara Vágó, avec laquelle elle aurait eu une 'aventure'..."
"... un quasi-objet, le sein, en ce sens que ce moi fragile n'est pas vraiment séparé comme le sera un 'sujet' d'un 'objet', mais ne cesse de le prendre au-dedans et de l'expulser au-dehors, en se construisant-vidant soi-même tout en construisant-vidant l'autre... aussi d'autres parties du corps maternel (voix, visage, mains, giron), tout une presence corporelle... l'ensemble flou d'un contenant... des fragments du bébé lui-même (bouche, anus, les produits de son corps), morceaux bons ou mauvais du sein son placés dans le moi ou expulsés de lui dans le sein... les urines et les fèces..."
J. Kristeva, Le génie féminin 2

"The child's identity is to be found in that look, just as its terror of identity's loss is prefigured in its withdrawal... For the imaginary relation, transcending the square by crossing it diagonally with a channel of visibility, reflecting the subject back to himself in the smooth surface of its mirror, plunges the other half of the graph into darkness..."
"So it was not [Picasso] who had violated her silence, provoking the extremes of this reaction. It had been the click that had troubled her, as it created its own rhythm within the immobility of the pictorial image..."
Rosalind Krauss, The Optical Unconscious

See also: