Sunday, November 12, 2017

pan doron &/ou la boîte vidée dehors

Sell Art Online









The Lady from Rotzo, mixed media drawing by A/Z available with other drawings and photographs at Fine Art America; 
Nathalie Granger (Marguerite Duras, 1972), Détruire dit-elle (Marguerite Duras, 1969), Isabelle Huppert & Annie Girardot in Michel Haneke's La Pianiste (2001), Judit Pogány & Róbert Koltai with their Minimat in Bela Tarr's Panelkapcsolat (1982); Coatlicue statue (detail) + Coyolxauhqui + Tlaltecuhtli + Tzitzimitl (Mexico's National Anthropology Museum, Aztec Templo Mayor in Tenochtitlan, Codex Magliabechiano, FAMSI, Wikimedia Commons); 
Joan Miró's Portrait de Madame K. (1924), L'Objet du couchant (1935-36); 
Daodejing: 4, 6, 11, 14, 25, 78 (Edmund Ryden's translation);
Différence et Répetition: Nouveau Roman (A/Z, Youtube) [I took this video out of Youtube, because I wanted to change it]
Das Fremde in Mir (Emily Atef, 2010) [this video isn't available anymore at Youtube];
Alban Berg's Lulu  (Glyndebourne Festival, 1996/Youtube) [this video isn't available anymore at Youtube]; 
Public Image Limited (Death Disco, 1979);
Claudio Santoro's Impressões de uma usina de aço (Ligia Amado/Youtube); 
Galina Ustvolskaya's Grand Duet for cello and piano (Tobias Moster & Ingrid Karlen, Youtube);
Galina Ustvolskaya's 12 preludes (David Arden, Youtube);
Galina Ustvolskaya's Sonata No. 6 (Alexei Lubimov, 1988, Youtube);
Exorcismo Negro (José Mojica Marins, 1974);
**************************************************************

"démoniaque
d'ammoniaque
ovaire toute la nuit"
Marcel Duchamp, Notes

"Elle est dans ma voix, la criarde!
C'est tout mon sang, ce poison noir!
Je suis le sinistre miroir
Où la mégère se regarde!"
Charles Baudelaire, L'Héautontimorouménos

"They are Socrate's children, said my uncle Toby. He has been dead a hundred year ago, replied my mother."
Tristram Shandy

"Je suis dans la chambre de ma mère. C'est moi qui y vis maintenant."
Molloy
"According to her, I was a razor-toothed succubus."
James St. James
"... le dieu muet la bête, une eau dormante au fond désormais apaisé de l'abîme..."
Derrida, l'elit/Cixous
"... so that at last it is seen that there is no sound bottom."
Aleister Crowley, Liber 777
"Have you not forgot to wind up the clock?"
Elizabeth Mollineux
"Au reste peut-on séparer entièrement l'aspect de M. de Charlus du fait que, les fils n'ayant pas toujours la ressemblance paternelle, même sans être invertis et en recherchant des femmes, ils consomment dans leur visage la profanation de leur mère? Mais laissons ici ce qui mériterait un chapitre à part: les mères profanées."
Marcel Proust (le narrateur, Sodome et Gomorrhe)
"Ve que uno de los yagunzos se inclina, coge el sexo ahora chato y minúsculo del soldado, se lo corta de un tajo y, con el mismo movimiento, se lo embute en la boca."
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mondo)

"Surpreendente coincidência é a dessa Anaflor [Anna Blume] schwittersiana com o fragmento Ana Lívia Plurabel, do Finnegans Wake, de Joyce. Em ambos, o motivo é o eterno feminino, o inesgotável Ewig-Weibliche, "
Haroldo de Campos (Kurt Schwitters ou o Júbilo do Objeto)
"La femme est fatalement suggestive; elle vit d'une autre vie que la sienne propre; elle vit spirituellement dans les imaginations qu'elle hante et qu'elle féconde."
Baudelaire (Les Paradis artificiels)
"...  su imaginación poética opera una verdadera transmutación: transforma el fantasma del padre en la imagen del marido muerto y ella se convierte en su viuda. La analogia con el mito de Isis y Osiris es turbadora y significativa... La historia de la resurrección de Osiris completa la identificación de la 'viuda' Juana Inés con la diosa, la maternidad se se resuelve en la resurrección simbólica del pasado y sus muertos."
Octavio Paz (Las trampas de la fe) 

"Il n'y a pas de autre péché que celui de faire monter le fond et de dissoudre la forme."
Deleuze
"... la membrane  brillante qui dévore sans dents, comme disent les Upanishads..."
A. Artaud (Lettre à Henri Parisot)
"... il faudrait les chercher dans la cave secrète où il n'y a personne... le savoir d'un secret lui-même invisible, souterrain, utérin..."
Julia Kristeva, Soleil noire
"I see in you, Nelly, an aged woman... This bed is the fairy cave under Penistone Crag, and you are gathering elf-bolts to hurt our heifers, pretending, while I'm near, that they are only locks of wool."
Catherine Earnshaw (Wuthering Heights) 
"As inscrições cuneiformes quase ininteligíveis falam de como conceber e dão fórmulas sobre como se alimentar da força das trevas. Falam das fêmeas nuas e rastejantes."
Clarice Lispector, Água Viva 
"... a imaginação é a memória que enlouqueceu..."
Mário Quintana
"La muchacha apareció una madrugada, en las calles de Geremoabo, con la cara marcada a fierro con las iniciales J y S. Estaba encinta y llevaba un cartel explicando que todos los hombres de la banda eran, juntos, el padre de la criatura."
Mario Vargas Llosa (La guerra del fin del mundo)

"... a ferocidade e o poder pertencem à fêmea..."
Júpiter Maçã, A Odisséia
"Eu tenho um lado sádico e protetor. Então é divino."
Helena Ignez
"Não temos dúvidas em ver no Diá de Diadorim uma referência ao diabo."
Augusto de Campos 
"O that I could nestle in your womb like a child born of your flesh and blood, be fed by your blood, sleep in the warm secret gloom of your body!"
Dear Cuckold to Nora Barnacle (Sept. 5, 1909)
"There, Bataille might have said, there you really have the con in [the] con-vulsive."
Rosalind Krauss, The Optical Unconscious (A/Z operation)
"Quin igitur, soror, hunc primum bechatim discerpimus vel membris eius destinatis virilia desecamus?"
Panthia
"Parmi les signataires il y avait, je dois le dire, plus de femmes que d’hommes; mais tous, croyez-le bien, n’appartenaient pas à la classe infime et vulgaire. J’ai gardé ces lettres."
Baudelaire (Le Spleen de Paris)
"Telles étaient les Euménides ou Gracieuses Déesses (comme disait l'antique flatterie inspirée par la crainte) qui hantaient mes rêves à Oxford."
Baudelaire/De Quincey (Les Paradis artificiels)
"Se ele cair em vir cá outra vez, hei de enforcá-lo com uma destas tranças, e pendurá-lo no vácuo deste salão."
Outra Mulher (Qorpo Santo, Relações Naturais)
"Qu'une jolie main de femme, fine et blanche, en société fasse éclater le stratagème, décapite brusquement l'ourson avec lequel elle jouait pour dévoiler sa ruse, et cela fait merveille. "
Hervé Guibert (Vice)
"Zum Glück bin ich nicht Willens, mich zerreißen zu lassen: das vollkommne Weib zerreißt, wenn es liebt... Ich kenne diese liebenswürdigen Mänaden..."
"Man kommt beim Deutschen, beinahe wie beim Weibe, niemals auf den Grund, er hat keinen: das ist Alles."
Nietzsche
"Moy, (disoit l'aultre) n'y auray je rien? Par ma foy, je la couperay doncques."
Gouvernante de Gargantua

"... and suddenly sees a handsome girl, skirts drawn up, wading in the water."
Richard Ellmann
"Diadorim é uma neblina."
Guimarães Rosa/Augusto de Campos (Um Lance de Dês)
"Acho maravilhoso o Rogério perguntar o restaurante: 'o que é que eu vou comer?'... Essa dependência total que Rogério tem de mim é absolutamente maravilhosa. Porque é radical e total." 
Helena Ignez (Pasquim, 1970)
"I very seldom have seen a girl whose life could be grasped in an intellectual category... A woman is self-deceived even before she deceives anyone else..."
Constantine Constantius (translation by M. G. Piety)
"... Molly was intended to represent 'perfectly sane full amoral fertilisable untrustworthy engaging shrewd limited prudent indifferent Weib.'"
Ellmann/Joyce (Letter to Frank Budgen, Aug. 16, 1921)
"... plus elle est monstrueuse ou folle plus elle est femme pleinement, selon la représentation traditionnelle toujours teintée de misogynie. Elle a cependant des ressources que l'homme ne possédera jamais, mais que le pervers partage avec elle..."
Pierre Klossowski (Le Philosophe Scélérat)
"Mais la femme ne pouvait jamais devenir signe et rien que cela, puisque, dans un monde d'hommes, elle est tout de même une personne, et que, dans la mesure où on la définit comme signe, on s'oblige à reconnaître en elle un producteur de signes..."
Claude Lévi-Strauss, Les Structures Élémentaires de la Parenté
"... yo fui siempre feliz a su lado, y, por ejemplo, sus aventuras con otras mujeres siempre me las contaba..."
Dorotea Muhr (Mario Vargas Llosa, El viaje a la ficción)
"Khôra... toute-puissance sans aucun pouvoir d'autant plus absolument puissant."
Hélène Cixous (Portrait de Jacques Derrida)
"Va à tel endroit, il y a là une sorcière à forme de chien, elle te tuera. Srit va au lieu indiqué, frappe la sorcière qui aussitôt se dédouble. Et ainsi de suite. Quand elles sont un millier, elles le tuent et le lacèrent..."
G. Dumézil

"La 'femme' ne croit pas davantage à l'envers franc de la castration, à l'anti-castration. Elle est trop rusée pour cela... Or la 'femme' a besoin de l'effet de castration, sans lequel elle ne saurait séduire ni ouvrir le désir — mais évidemment elle n'y croit pas... des experts en simulation, les Juifs et les femmes... Nietzsche les traite souvent en parallèle, ce qui nous renverrait peut-être encore au motif de la castration et du simulacre, voire du simulacre de castration dont la circoncision serait la marque..."
"... elle châtre parce qu'elle est châtrée, elle joue sa castration dans l'époque d'une parenthèse, elle feint la castration — subie et infligée — pour maîtriser le maître de loin..."
"La passion de la femme dans son renoncement inconditionné à des droits propres présuppose justement qu'il n'existe point de l'autre côté un pathos identique..."
Derrida (Éperons)

"On one level, the Five Movements for String Quartet were composed as an elegy for Webern's mother..."
Malcolm Hayes
"... what can he do to escape that fatal Mama..."
Allen Ginsberg
"L'expérience onirique concerne son père déjà mort qu'il voit en songe enlever son frère cadet. L'enfant Nietzsche grandit à l'ombre du deuil maternel et sororal pour devenir un jeune homme éduqué exclusivement par des femmes."
Pierre Klossowski (Nietzsche et le cercle vicieux)
"Die Behandlung, die ich von Seiten meiner Mutter und Schwester erfahre, bis auf diesen Augenblick, flösst mir ein unsägliches Grauen ein: hier arbeitet eine vollkommene Höllenmaschine, mit unfehlbarer Sicherheit über den Augenblick, wo man mich blutig verwunden kann — in meinen höchsten Augenblicken… denn da fehlt jede Kraft, sich gegen giftiges Gewürm zu wehren… Die physiologische Contiguität ermöglicht eine solche disharmonia praestabilita. Aber ich bekenne, dass der tiefste Einwand gegen die 'ewige Wiederkunft', mein eigentlich abgründlicher Gedanke, immer Mutter und Schwester sind."
Nietzsche

"... nature is an equivocal element: impure, obscene, spiteful, daemonic..."
Thomas Mann (An Experience in the Occult/H. T. Lowe-Porter translation)
"Marais describes how he was observing the queen of a very large colony, having opened up the royal cell, when a piece of hard clay fell o to the queen, dealing her a hard blow. The workers within the royal cell immediately ceased to work and wandered round in aimless groups."
Rupert Sheldrake
"And live we never so spotlessly, still may she turn her back upon us... the cruel jade, cares not, and hardens her heart, and hies her off to the East, to find, among the opium-eaters of Nankin, a favourite with whom she lingers fondly..."
Whistler

"Le ruissellement de source, à la fois, a laissé voir quelque chose de clair, l'image attirante de quelqu'un et, la brouillant limpidement, empêche la fixité stable d'un visible pur (qu'on pourrait s'approprier) et entraîne tout — celui qui est appelé à voir et ce qu'il croirait voir — dans une confusion de désir et de peur..."
Blanchot, L'Écriture du désastre
"... à present, la figure maîtraisse n'est plus le cercle, de centre unique, rayonnant, lumineux, paternel, mais l'ellipse, qui oppose à ce foyer visible un autre foyer également actif, également réel, mais obturé, mort, nocturne, centre aveugle, revers du yang solaire germinateur: absent..."
Severo Sarduy, Barroco
"... gris parce qu'il est en haut tout autant qu'en bas... point non-dimensionnel, point entre les dimensions et à leur intersection, au croisement des chemins."
"Pas de fins sur ce circuit, ni d'accouplements, mais une succession continue de passages..."
Paul Klee (traduction par Pierre-Henri Gonthier)
"... the basho vis-à-vis nothing is a region with infinite depth."
"... beneath the surface layer is concelaed the dark cogito... A meditative sitting opens our eyes to this... the primordial passivity of life found in the substratum's basal restriction... the destiny of human nature thrown into the world..."
Yasuo Yuasa

"O meu dissídio com Deus produziu-se no dia 13 de setembro de 1912. Foi aí que, tendo regressado da Europa e descido no Rio, vim pelo trem noturno e desembarquei na Estação da Luz por uma manhã molhada de primavera precoce. A maneira por que um grupo de amigos e familiares me rodeou e abraçou me fez preceber que alguma coisa muito grave se tinha passado. De fato, minha mãe não existia mais. Tinha falecido apenas alguns dias antes. Seis dias. Sem poder ao menos esperar o meu regresso... Estava eu, de novo, diante do velho oratório doméstico, com suas fulgurações de prata e os cabelos soltos dum Cristo de paixão, entre imagens de santos de todos os tamanhos. E sentia, desta vez, muito bem, que aquilo era uma célula vazia de significação e muito pouco digna de respeito. Por trás do oratório não existia nada. A parede, em vez do céu prometido. Nenhuma ligação metafísica unia aquelas figurações baratas a um império supraterreno. Nada, nada, nada. Não tinha chegado eu ainda às convicções que hoje mantenho, como conquista espiritual da Antropofagia, de que Deus existe como o adversário do homem, idéia que encontrei formulada em dois escritores que considero ambos teólogos — Kierkegaard e Proudhon. São dois estudiosos da adversidade metafísica que se avizinham da formulação do conceito do primitivo sobre Deus, que é afinal o tabu, o limite, o contra, que as religiões todas tentam aplacar com seus ritos e sacrifícios."
Oswald de Andrade (Homem sem Profissão)

"Mando para você uma foto de um trabalho que chamo de Baba antropofágica. Uma pessoa se deita no chão. Em volta os jovens que estão ajoelhados põem na boca um carretel de linha de várias cores. Começam a tirar com a mão a linha que cai sobre a deitada até esvaziar o carretel. A linha sai plena de saliva e as pessoas que tiram a linha começam por sentir simplesmente que estão tirando um fio, mas em seguida vem a percepção de que estão tirando o próprio ventre para fora. É a fantasmática do corpo, aliás, o que me interessa, e não o corpo em si."
Lygia Clark (carta a Hélio Oiticica)
**************************************************************

"Fit lupus et ueteris seruat vestigia formae..."
"Car une femme, immanquablement fidèle à l'empreinte de sa mère..." 
"La fin est aussi nébuleuse que celle d'un accouchement: le bébé sort du feu prêt à assouvir tous les appétits, alors que la maman disparaît derrière un sourire las, prête à affronter toutes les déceptions."
Julia Kristeva, Le vieil homme et les loups

"Ce que nous désignons par le 'feminin', loin d'être une essence originaire, s'éclairera comme un 'autre' sans nom, auquel s'affronte l'expérience subjective lorsqu'elle ne s'arrête pas à l'apparence de son identité."
"... la puissance abjecte ou démoniaque du féminin. Celle-ci, du fait de son pouvoir précisément, n'arrive pas à se différencier comme autre, mais menace le propre qui sous-tend toute organisation faite d'exclusions et de mises en ordre."
Julia Kristeva, Pouvoirs de l'horreur

"Melanie voit alors beaucoup Klara Vágó, avec laquelle elle aurait eu une 'aventure'..."
"... un quasi-objet, le sein, en ce sens que ce moi fragile n'est pas vraiment séparé comme le sera un 'sujet' d'un 'objet', mais ne cesse de le prendre au-dedans et de l'expulser au-dehors, en se construisant-vidant soi-même tout en construisant-vidant l'autre... aussi d'autres parties du corps maternel (voix, visage, mains, giron), tout une presence corporelle... l'ensemble flou d'un contenant... des fragments du bébé lui-même (bouche, anus, les produits de son corps), morceaux bons ou mauvais du sein son placés dans le moi ou expulsés de lui dans le sein... les urines et les fèces..."
J. Kristeva, Le génie féminin 2

"The child's identity is to be found in that look, just as its terror of identity's loss is prefigured in its withdrawal... For the imaginary relation, transcending the square by crossing it diagonally with a channel of visibility, reflecting the subject back to himself in the smooth surface of its mirror, plunges the other half of the graph into darkness..."
"So it was not [Picasso] who had violated her silence, provoking the extremes of this reaction. It had been the click that had troubled her, as it created its own rhythm within the immobility of the pictorial image..."
Rosalind Krauss, The Optical Unconscious

See also:

1 comment:

  1. Anonymous11:33 PM

    Ich bin gerade zufaellig auf Ihrer Homepage gelandet (war
    eigentlich auf der Suche nach einer anderen Websiete). Ich moechte
    diese websiete nicht verlassen, ohne Dir ein Lob zu dieser gut strukturierten und schick designten Seite zu hinterlassen!

    ReplyDelete

Leave your comments below: