Sunday, July 08, 2018

l'oeuvre &/ou le vrai oeil — la vrille: il faut que ça 'reste' (en profane)



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De la soi-disant gueule criminelle et blasphematoire, contre Grégoire Richter: 


"Il en est de même des nations qui cultivent les arts de l'imagination avec joie et succès. La prospérité actuelle n'est garantie que pour un temps, hélas! bien court. L'aurore fut jadis à l'orient, la lumière a marché vers le sud, et maintenant elle jaillit de l'occident. La France, il est vrai, par sa situation centrale dans le monde civilisé, semble être appelée à recueillir toutes les notions et toutes les poésies environnantes, et à les rendre aux autres peuples merveilleusement ouvrées et façonnées. Mais il ne faut jamais oublier que els nations, vastes êtres collectifs, sont soumises aux mêmes lois que les individus. Comme l'enfance, elles vagissent, balbutient, grossissent, grandissent. Comme la jeunesse et la maturité, elles produisent des oeuvres sages et hardies. Comme la vieillesse, elles s'endorment sur une richesse acquise. Souvent il arrive que c'est le principe même qui a fait leur force et ler développement qui amène leur décadence, surtout quand ce principe, vivifié jadis par une ardeur conquérante, est devenu pour la majorité une espèce de routine. Alors, comme je le faisais entrevoir tout à l'heure, la vitalité se déplace, elle va visiter d'autres territoires et d'autres races..." (Baudelaire, Exposition universelle).
"...en témoin de la débâcle divine après le coup porté... les institutions culturelles, et l'histoire de l'art, et la discipline du dessin, et les critères de l'évaluation bienséante, les bonnes façons et le marché de la critique d'art, de ses salons, de ses galeries, de ses fondations et de ses musées... Artaud veut que l'homme ne perde pas à jamais la face qu'il a perdue... l'agonie d'un art qui pourtant, à l'instant de sa mort, survivra peut-être à sa propre apocalypse... à outrepasser la cime du chef-d'oeuvre et le chef du maître de maîtres, Léonard da Vinci... je n'ai jamais compris qu'on pût aimer autre chose que le Lieu endeuillé... la trace gardées des coups redoublés... une Hiérarchive..." (Derrida, Artaud le Moma).
"... mais l'infirmité spirituelle de l'Occident, qui est le lieu par excellence où l'on a pu confondre l'art avec l'esthétisme, est de penser qu'il pourrait y avoir une peinture qui ne servirait qu'à peindre, une danse qui ne serait que plastique, comme si l'on avait voulu couper les formes de l'art, trancher leurs liens d'avec toutes les attitudes mystiques qu'elles peuvent prendre en se confrontant avec l'absolu" (Antonin Artaud, Théâtre oriental et théâtre occidental).
"La première fois que j'allais au Louvre en compagnie de Limbour, le projet était d'aller droit vers un seul tableau, petit de taille mais grandiose à nos yeux: Les mendiants de Bruegel, et puis de s'en aller. Au retour, toute de même, arrêt devant Jérôme Bosh et Paolo Uccello. Dans l'atelier il y avait des reproductions des Prisons de Piranèse" (André Masson, 45 rue Blomet).
"... le temps est pur Warburg quelque chose de beaucoup plus mystérieux, difficile à saisir comme tel, et redoutable à la fois... ces mouvements à analyser dans l'histoire des imagens mettent en oeuvre des forces, donc des formes dynamiques..." (Didi-Huberman, L'Image survivante).
"Rather, thought and art are modes of prayer, appeals to a god or a Jungfrau to do what we at our best, as thinkers and as artists, are unable unaided to do" (Arthur C. Danto, Foreword to Joseph Beuys The Reader).
"Eu quase tenho vergonha de dizer que as pirâmides são assustadoras, principalmente de noite, sem luar, e que a esfinge me impressionou" (Clarice Lispector, carta a Fernando Sabino).

"... o fundo tradicional constituido de gesso e cola, tinha como principal função isolar e proteger o tecido do suporte do contato direto com as tintas e seu veículo, o óleo de linhaça. Sento este tecido formado por cerca de 80% de celulose, o óleo constitui-se num de seus principais agentes destruidores..." (Cláudio Valério Teixeira, in Maciel Levy's Parreiras).
"The brighter palette, the strong and even loud colors to which first impressionism and then twentieth-century paintings (not to mention posters and neon lights) have inured us may have made it difficult for us to accept the quite tonal gradations of earlier styes...  restorers, in their difficult and responsible work, should take account not only of the chemistry of pigments but also of the psychology of perception, ours and that of the chicken" (Ernst H. Gombrich, Art and Illusion).

"We do well to remember that relationships matter in art not only within any given painting but also between paintings as they are hung or as they are seen... Should we choose another route in the gallery and come to it with our eye adjusted to the palette of the school of Barbizon, for instance, Constable's painting will seem to be eclipsed [instead of as full of light]" (Ernst H. Gombrich, Art and Illusion). 

"When we see things, where are they? Vision involves an outward projection... Our minds reach out to touch everything we see..." (Rupert Sheldrake).
"In contrast to this tactile visuality is the space of light... an atmospheric surround that illuminates the viewer from both back and front... His position is one of dependence on an illumination that both marks him and escapes his grasp... This Lacan calls the gaze... a part-object operating within the instinctual field of vision, forever unlocatable, out of focus, in metamorphosis, pulsing..." (Rosalind Krauss);
"... a mark that cuts loose the work it marks from any analogies with the gestalt of the body whole. Instead, in dispersing and disseminating the corporeal itself, it sets up a thematics of the sexual and the rivalrous that will return against the very oceanic condition of modernist aesthetics the aggressivity and formelessness of its repressed..." (Rosalind Krauss, The Optical Unconsious); 
"In plastic art, there is a fourth dimension... It exists outside and in the presence of objects, and it is the space that envelops a tree, a tower, a mountain, or any solid; or the intervals between objects or volumes of matter... similar to color and depth in musical sounds... Archaic and the best Assyrian, Egyptian, or Greek sculpture... painting by El Greco and Cézanne are examples of plastic art possessing this rare quality..." (Max Weber, quoted in Linda Henderson, The Fourth Dimension);
"Il y a, soit à l'intérieur même de la toile, soit à l'extérieur une source lumineuse représentée directement ou indiquée par des rayons lumineux... toute cette systématicité de la lumière qui avait été inventée au début du quattrocento et à laquelle Caravage avait donné sa regularité parfaite..." (Foucault, La Peiture de Manet);
"... les grandes lignes obliques ou les spirales, pour masquer et nier le fait que la peinture était pourtant inscrit à lintérieur d'un rectangle de lignes droites se coupant à angles droits... et le tableau représentait une espace profond, éclairé par un soleil latéral et qu'on voyait comme un spectacle, à partir d'une place idéale..." (Foucault, La Peiture de Manet);
"... au fond blanc de craie ou de plâtre qui préparait le tableau, le Tintoret, le Caravage substituent un sombre fond brun-rouge sur lequel ils placent les ombres les plus épaisses et peignent directement en dégradant vers les ombres... les choses surgissent de l'arriere-plan, les couleurs jaillissent du fond commun qui témoigne de leur nature obscure... Le clair ne cesse de plonger dans l'obscur... sombre fond" (Deleuze, Le pli);
"a projection gives a definite prescription for creating a lower dimensional representation of an object. [It] discards information from the original higher-dimensional object... we sometimes include information to help retain some of what was lost. The additional information might be shading or color..." (Lisa Randall, Warped Passages);
"one of the most intriguing aspects of physics research is the quest for connections that make symmetry meaningful in an unsymmetric world... Perfect symmetry is boring. The Mona Lisa with a symmetric smile just wouldn't be the same..." (Lisa Randall, Warped Passages);
"The person’s experienced ‘self’ is part of this stream of consciousness: it is not an extra thing that lies outside what the person is conscious of. In James’s words, ‘thought is itself the thinker, and psychology need not look beyond’. The experiential ‘self’ is a slowly changing ‘fringe’ part of the stream of consciousness..." (J. M. Schwartz, Henry Stapp, Mario Beauregard);

"... y ya el sábado sucio, pobre, pidiento préstamos y envuelto en un silencio invencible de diorita egipcia..." (Lezama Lima);
"... la décapitation de Méduse — image... de la perte de la mère archaïque que l'enfant réalise durant la position dépressive — émerge au moment même où l'Occident découvre l'intériorité psychique et l'expressivité individuelle du visage..." (Julia Kristeva, Le génie féminin 2);
"A cette décollation primaire qu'est la tête perdue, la tête coupée de Méduse, ont succédé des figures plus érotisées... ainsi la décollation de saint Jean-Baptiste annonçant le Christ..." (Julia Kristeva, Le génie féminin 2);
"... un mouvement brusque déséquilibre et fait basculer les personages vers le bas... les figures habitent notre espace... Décentrement et chute..." (Severo Sarduy, Barroco);
"... l'eau et ses fleuves, l'air et ses nuages, la terre et ses cavernes, la lumière et ses feux sont en eux-mêmes des plis infinis, comme le montre la peiture du Greco..." (Deleuze, Le pli);
"... chez Raphaël... Le cercle organize la composition, oblige les figures à se inserer en lui: forme emblématique, reflet unique de l'ordre..." (Severo Sarduy, Barroco); 

***To raise the dead— &/or evidence for the villainous affair, the tale of family disonour, Romish church's pact with the devil (considered the greatest outrage against sense and decency, to be plagued and pestered, though solemnly ratified, à Dieu rien n'est impossible, menteur avéré, nom d'un chien):
"Although Greek names were sometimes applied to the church modes and the principle of diatonic octave scales is found in both systems, certain significant discrepancies seem to belie any direct historical connection. Most conspicuous is the different meaning attributed to the names of the Greek octave species and of the church modes. Comparing the two systems provides a plausible explanation: medieval theorists apparently assumed wrongly that the Greek octave species were named in ascending rather than descending order. The Greek octave species Dorian (E–E), Phrygian (D–D), Lydian (C–C), and Mixolydian (B–B) thus appeared in the church modes as Dorian (D–D), Phrygian (E–E), Lydian (F–F), and Mixolydian (G–G)," (from "Mode," entry in Brittanica, by Mieczyslaw Kolinski);

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